Lors de son premier discours devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès le 13 décembre 2019, le président de la République, Félix Tshisekedi, a fait plusieurs promesses devant la nation. DESKECO.COM revisite le discours du chef de l’Etat pour recenser les promesses qui n’ont pas été tenues parce que devant se réaliser au cours de l’année 2020 et celles qui n’ont connu aucun début de commencement durant toute cette année.
Dans son discours du 6 décembre 2020, Félix Tshisekedi a mis fin à la coalition FCC-CACH justement parce qu’elle n’a pas été en mesure de permettre l’envol de la République démocratique du Congo vers l’émergence depuis janvier 2019.
Voici donc une liste non exhaustive des promesses du Chef de l’Etat lors du Congrès de décembre 2019 mais qui ne sont pas réalisées à ce jour. Ici, 11 extraits du discours du président de la République où il fait des promesses.
« Depuis le moratoire que l’Assemblée nationale a adopté sous la Présidence de l’Honorable Vital Kamerhe, aucune initiative courageuse n’a été prise à ce jour pour régler définitivement cette question. A mon arrivée au pouvoir, j’ai instruit la Direction générale de migration (DGM) pour que tous nos compatriotes qui ont acquis une nationalité étrangère puissent revenir librement au pays et obtenir le visa aux postes frontaliers ; il est temps de mettre fin à cette ambiguïté nationale qui ne profite à personne. J’en appelle ici à des réflexions approfondies pour nous permettre de résoudre définitivement cette question et de nous adapter à l’évolution du monde ».
« Il existe un fossé entre les attentes légitimes de notre peuple et les prérogatives constitutionnelles dévolues aux députés nationaux. Je suis conscient de vos difficultés en ce que la population dont vous êtes l’émanation attend de vous des routes, des écoles, des frais funéraires, des frais de mariage, des frais de subsistance, etc. Il est nécessaire que nous puissions, sans entraver les prérogatives des uns et des autres, trouver des mécanismes pour créer une synergie Gouvernement – Parlement de sorte que vous puissiez être associés aux concrétisations de nos projets dans vos circonscriptions respectives. Je pense à la pratique, à l’époque, où les parlementaires bénéficiaient d’une dotation raisonnable pour répondre, un tant soit peu, aux besoins de leurs bases respectives pendant les vacances parlementaires ».
Je profite de cette occasion pour relever qu’aujourd’hui plus que jamais que le problème de fond de l’économie congolaise se situe au niveau de l’augmentation durable des recettes dont je fais une priorité nationale impérative : tout sera mis en œuvre pour juguler la fraude et l’évasion fiscale, engager une lutte sans merci contre la corruption et le coulage des recettes. La mise sur pied au plus tard fin juin 2020 de la chaine de la recette, à côté de celle déjà existante de la dépense, s’inscrit dans ce cadre. Plus précisément, toutes les opérations en matière de mobilisation de recette doivent être numérisées et digitalisées ».
« Pour atteindre aussi les 10 milliards de dollars, sinon les dépasser, nous allons aussi élargir l’assiette fiscale en ramenant tout ce qui est dans le secteur informel dans le secteur formel. Il n’est pas acceptable que dans la plupart des villes de la République Démocratique du Congo, en commençant par Kinshasa, qu’on voit des immeubles sans autorisation de bâtir et sans payer l’impôt foncier. La loi prévoit que toutes les maisons mises en location soient assujetties à l’impôt sur les revenus locatifs ».
« Une autre stratégie de sécurisation des revenus publics, c’est de réorganiser le système bancaire à travers le pays pour que tous les paiements dus à l’Etat passent par les banques commerciales. Et dans ce contexte, j’entends créer une connexion entre les Banques commerciales, la Poste et la Caisse Générale d’Epargne du Congo (CADECO). Nos réflexions nous guident vers une Autorité nationale des revenus, une forme de Guichet unique permettant le prélèvement d’impôts et taxes de toutes nos régies financières ».
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