La NBA bientôt de retour

"Emmanuel Mudiay" par PJMixer est sous licence CC BY-NC-SA 2.0

L’attente semble progressivement arriver à son terme pour les joueurs NBA quant à la reprise de la future saison. La ligue, les joueurs, les franchises et les promoteurs ont trouvé un accord qui devrait voir le retour des matches peu avant Noël. Les joueurs congolais Emmanuel Mudiay et Bismack Biyombo vont donc officiellement refouler les parquets dès le 22 décembre selon toute vraisemblance. Mais avec quelles équipes ?

Mudiay dans l’attente

La saison d’Emmanuel Mudiay avec le Utah Jazz s’est montrée globalement convaincante. Il est bien plus à l’aise en second unit que dans un rôle de titulaire à la mène, comme il pouvait l’être avec les Denvers Nuggets ou les New York Knicks lors de ses cinq premières saisons NBA.

La jeunesse et la fougue ont souvent été un frein pour Mudiay dans un championnat aussi rude moralement que la NBA. Cependant, l’utilisation du meneur par Quin Snyder, son entraîner au Jazz, a exploité le plein potentiel du joueur originaire de Kinshasa. Sa seule saison de contrat avec l’équipe fut donc une réussite malgré l’élimination au premier tour de la conférence ouest lors du match 7 des playoffs face à Denver. Ces mêmes Nuggets ont même contredit grand nombre de pronostics lors de ces playoffs, rejoignant la finale de conférence. Les côtes des victoires face au Jazz puis face aux Clippers étaient très hautes et ont ravi certains parieurs présents par exemple sur Bet365.

Sélectionnant des meilleurs tirs (7,3 points de moyenne) et distillant de nombreuses passes décisives grâce à sa capacité de pénétration en duel, Mudiay a progressé et fut une véritable arme présente sur le banc du Jazz cette saison. Avec un contrat minimal, une prolongation est plausible au sein de son équipe mais certaines franchises pourraient très bien enrôler le joueur grâce à un contrat sous les 6 millions de dollars à l’année.

Bien intégré dans le roster du Jazz, il ne semble toutefois pas être la priorité de recrutement pour la saison prochaine. Le General Manager Justin Zanik et le head coach Snyder souhaitent mettre le prix fort pour conserver leur principale arme offensive (15,6 pts de moyenne la saison dernière), Jordan Clarkson. Un tel investissement pourrait laisser quelques joueurs du roster sur le côté, notamment Mudiay.

Biyombo a toujours la côte

Malgré une progression importante en attaque, la principale force du géant « B-Smack » reste la défense. Sa puissance, son envergure et sa lecture du jeu le rendent particulièrement craint des attaques adverses mais également des postes 4 et 5, qui doivent vivre un véritable enfer physique à chacune des minutes disputées sur le parquet. Ses capacités physiques et son apport défensif ne sont plus à démontrer depuis sa première saison, déjà à Charlotte en 2011 mais sous l’appellation Bobcats.

"Cody Zeller" par Indiana Public Media est sous licence CC BY-NC 2.0
"Cody Zeller" par Indiana Public Media est sous licence CC BY-NC 2.0

Toutefois, son salaire de 17 millions à l’année est un frein considérable pour les Hornets dans l’idée d’une construction sur le court terme. Il ne serait pas étonnant de voir la franchise de Michael Jordan essayer de s’en séparer en fonction du profil des joueurs draftés avant la nouvelle saison. Il ne reste plus qu’une saison de contrat à Bismack au sein de la franchise de Caroline du Nord et cette dernière cherchera à se reconstruire à cette issue.

Exit les contrats faramineux de Nicolas Batum et Cody Zeller pour laisser place à une nouvelle ère ? Le management de la franchise n’est pas une référence au sein de la ligue fermée et nul ne peut prédire le sort de Biyombo cette saison.

S’il venait à ne plus être désiré par le board de Charlotte, il ne fait aucun doute que le natif de Lubumbashi saura se montrer efficace pour une équipe recherchant un grand et fort poste 5.

De retour avant Noël

Tout le monde est tombé d’accord et les joueurs s’en réjouissent d’avance. Après une saison 2019/20 des plus particulières, le nouvel exercice devrait débuter le 22 décembre avec 72 matches au lieu des 82 disputés habituellement par chaque équipe.

Seul un accord financier doit être trouvé entre les différentes parties mais l’excitation est si palpable, qu’un accord semble presque certain. Seule interrogation majeure sur cette future saison : la possibilité ou non pour les joueurs de disputer les Jeux Olympiques de Tokyo à l’été 2021.