RDC : pour Gabriel Kyungu, le discours de Félix Tshisekedi a mis fin aux manœuvres diaboliques du FCC

Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, président du bureau provisoire de l'assemblée provinciale du Haut-Katanga

Après le discours Chef de l’Etat à la Nation, les réactions fusent de partout. Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président national de l'Union Nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC) voit quant à lui, la « fin des manœuvres diaboliques du FCC ».  

« Nous tenons à exprimer notre joie, notre admiration et totale confiance au garant de la bonne marche des institutions de la République. Son discours a mis fin aux manœuvres diaboliques découvertes au sein du Front commun pour le Congo. Nous le disions depuis tout ce temps, la coalition finira par la collusion, et nous voilà à cette collusion », a dit Kyungu wa Kumwanza ce samedi lors d'un point de presse tenu à Lubumbashi.

M. Kyungu est convaincu que la coalition FCC-CACH appartient au passé :  « Le match est fini. Les gens du FCC pensaient que la RDC était leur propriété privée, leur butin de guerre. Ils n'ont plus le sentiment d'avoir la honte face à tout ce qu'ils ont fait ».

Dans son discours prononcé dans un contexte de forte crise au sein de la coalition FCC-CACH, Félix Tshisekedi a décidé de consulter les couches sociales et politiques du pays pour former une “union sacrée”. La crise n’était si remarquable entre FCC-CACH. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’ordonnance présidentielle du 17 juillet nommant trois juges constitutionnels. Ces derniers ont prêté serment mercredi dernier au cours d’une cérémonie à l’Assemblée nationale en l’absence des présidents de deux chambres du parlement, du premier ministre ainsi que des députés et sénateurs FCC. 

Le FCC a annoncé qu’il ne reconnaît pas ces juges et ne se sentira lié par aucun acte qu’ils poseront. Les pro Kabila ont multiplié ces derniers jours des réunions pour afficher leur unité en faisant bloc contre ces ordonnances.  Du côté de Félix Tshisekedi, des voix se lèvent pour demander la démission du premier ministre. D’autres vont plus loin et ne jurent que par la dissolution de la chambre basse du parlement. Du côté de communauté diplomatique en poste à Kinshasa, le ton est à l’apaisement. Félix Tshisekedi et Sylvestre Ilunga Ilunkamba ont chacun reçu de son côté des ambassadeurs qui pour la plupart ont appelé au calme et à un consensus. 

José Mukendi