Le Chef de l’Etat s’est exprimé ce 23 octobre, dans un climat de tension au sein de la coalition FCC-CACH. Il a notamment annoncé le début des consultations dès la semaine prochaine avec des acteurs politiques et sociaux en vue de créer une union sacrée. Ce samedi, des femmes livrent leurs points suite à cette annonce.
Pour Elda Ndombasi, Félix Tshisekedi met à l’épreuve ceux qui disent travailler pour l’intérêt de la nation congolaise. « Les guerres politiques ne nous avancent à rien. Que chaque parti politique se range à ses côtés après ces consultations, pour former un gouvernement uni et solidaire, » dit Elda. Abondant dans le même sens, Deandrine ajoute, « Que le FCC et le CACH sachent qu’ils sont tous congolais. Ce que nous voulons, c’est vivre dans la paix et les bonnes conditions sociales. S’ils veulent tous le bien-être de leurs semblables tels qu’ils le disent à travers les médias, alors qu’ils mettent ensemble leurs énergies. »
Madeleine Mpoyi propose des pistes à prendre en considération au cours de ces consultations. « Le président Tshisekedi a montré sa volonté du changement. Il procède calmement à la rupture avec le FCC. Qu’il choisisse aussi des personnes qui peuvent l’accompagner dans cette vision. Qu’il soit assez sage pour laisser partir ceux qui ne veulent pas faire avancer le Congo. Nous avons connu autant d’années de souffrances, qu’il travaille avec ceux-là » dit Madeleine Mpoyi, vendeuse des bananes à Barumbu.
Félix Tshisekedi a également appelé les acteurs politiques à beaucoup de responsabilité dans leurs actions. Gladys Nsimba appelle la justice à suivre de près les actions de tous ceux qui seront nommés. « Je souhaite que la justice prenne en compte ce qu’a dit le Chef de l’Etat. Le peuple n’accordera aucun pardon à ceux qui constituent des entraves au progrès. Dans le nouveau gouvernement qui sera mis en place, que la justice veille sur chaque membre, sur ses actions. C’est uniquement de cette façon que nous aurons des résultats probants.»
Enfin, pour Joséphine Mbemba, le gouvernement d’union sacrée devra aussi s’intéresser à la situation des personnes vivant avec handicap. « Qu’après ces consultations, le Chef de l’Etat nomme aussi un nouveau ministre en charge des affaires sociales. Que ce ministre soit compétent, de sorte que nous ne marchions plus à longueur des journées pour recherche de quoi nourrir nos familles. Voyez-vous comment nous sommes nombreux dans les rues de Kinshasa ? C’est parce que nous ne sommes pas suffisamment pris en charge » a conclu Joséphine Mbemba, femme vivant avec handicap.
Prisca Lokale