Maniema : les enseignants affiliés à la SYECO menacent de grever

Les syndicats des enseignants lors d'une manifestation devant le ministère de l'EPST à Kinshasa/Ph ACTUALITE.CD

Les enseignants affiliés au Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO) menacent de déclencher un mouvement de grève sur toute l’étendue de la province si leurs revendications ne sont pas entendues par le gouvernement central. Cette décision est issue d’une assemblée générale, Syeco/section du Maniema, tenue mardi dernier à Kindu.

Selon Mahulumwanda Mukutele, Secrétaire provincial du Syeco/Maniema, plusieurs revendications sont faites par sa structure dont la paie dans un bref délai de vraies Nouvelles Unités (N.U), le paiement des deuxième et troisième palier conformément à l’accord de Bibwa, la suppression des zones salariales, l’annulation pure et simple des arrêtés créant de nouvelles provinces et sous-provinces éducationnelles, le versement par le gouvernement central des fonds destinés à l’organisation du TENAFEP (Test national de fin d’études primaires) ainsi que le paiement des frais de fonctionnement selon la taille de l’école.

Il indique qu’au cours de leur assemblée générale, ils ont décidé d’accorder au gouvernement congolais un préavis de grève de sept (7) jours à date de ce mercredi 21 octobre.

“À défaut de la non prise en compte de toutes ces revendications, les enseignants du Maniema accordent au gouvernement un préavis de 7 jours. Dépasser ce délai, ils vont sécher collectivement le travail jusqu’à la solution escomptée de leurs revendications”, a déclaré Mahulumwanda Mukute.

A Kinshasa, les enseignants membres du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) et ceux affiliés au Syndicat national des enseignants catholiques (SYNECAT) ont débuté lundi leur mouvement de grève. La configuration de cette grève est particulière. Elle ne déroulera que chaque lundi et mardi et se caractérisera par une mobilisation en sit-in dans l’enceinte du ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST). Les enseignants attendaient un geste de la part du gouvernement après la rencontre avec le Chef de l’Etat auprès de qu’ils avaient présenté leurs principales revendication. 

Chadrack Londe, à Kindu