Plusieurs centaines de personnes étaient descendues dans les rues le 16 septembre 2016. Selon l’ONU, 53 personnes avaient été tuées et 127 autres blessées. Au moins 368 personnes avaient été arrêtées la même semaine.
Pour sa part, Amnesty International dit également avoir documenté des violations flagrantes des droits de l'homme durant la période avant les élections de décembre 2018. L’Organisation note que le gouvernement avait brutalement réprimé les manifestations pacifiques organisées par l'opposition et les groupes de la société civile contre la prolongation du mandat du président Kabila au-delà des 10 ans (2 mandats de 5 ans) autorisés par la constitution.
« Entre 2015 et 2018, 300 Congolais ont été tués durant cette répression brutale, selon l'ONU. Les jeunes ont été systématiquement et brutalement attaqués par les forces de sécurité. Les membres de l'opposition ont été systématiquement arrêtés, contraints de fuir en exil et empêchés d'exprimer librement leurs opinions », dit Amnesty International.
Et d’ajouter:
« Le 30 décembre 2018, les élections présidentielles ont finalement eu lieu et Felix Tshisekedi a été déclaré vainqueur. Le 24 janvier 2019, il a prêté serment en tant que président, succédant à Joseph Kabila, qui détenait le pouvoir depuis 2001. Le parti du président Tshisekedi, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a, au cours des trois dernières décennies, fait campagne pour la justice et l'État de droit en RDC. Désormais aux commandes, il peut agir contre l'impunité en RDC ».
#19septembre2016 https://t.co/d5OlZok1ki #SeSouvient
— ACTUALITE.CD (@actualitecd) September 19, 2020
-Plusieurs centaines de personnes étaient descendues dans les rues
- Selon l’ONU, 53 personnes avaient été tuées et 127 autres blessées
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@filimbi243 le 19 Sep. l’un de jours pendant lesquels la Jeunesse du Mouvement #FILIMBI au Maniema signait pour le changement au sommet de l’Etat #RDC. Fier d’être compté parmi elle. Le peuple gagne toujours✌️@BenjaminAmuri @Carbone_Beni pic.twitter.com/TOqxqzJV5H
— Papy Masudi (@RadjaboPapy) September 19, 2020
Amnesty international est en pleine campagne pour mobiliser et exiger que le président Tshisekedi veille à ce que les responsables présumés des crimes et autres violations graves des droits de l'homme soient poursuivis. L’autre aspect du plaidoyer concerne les victimes et leurs familles qui doivent recevoir des réparations adéquates. Bien plus, l’organisation veut également que le Chef de l’Etat prenne des mesures efficaces pour prévenir toute répression violente contre de futures manifestations.