Le directeur général de la Société Samibo, Samih Jamaal, condamné à 20 ans des travaux forcés dans le procès 100 jours, a introduit une demande en liberté provisoire à la Cour de cassation ce mercredi 5 août 2020.
« Nous étions devant la Cour d’appel de la Gombe qui est, à ce jour, saisie en appel contre la décision de condamnation qui avait été rendue par le tribunal de grande instance et au cours de laquelle nous avons sollicité la mise en liberté provisoire de notre client. Comme vous devez le savoir, quand bien-même un détenu peut être condamné, la loi lui accorde encore la possibilité de pouvoir solliciter la mise en liberté provisoire. C’est ce qui avait été fait devant la Cour d’appel qui nous l’avait refusée. Nous sommes venus à ce jour devant la Cour de cassation pour obtenir l’infirmation de cette ordonnance et par conséquent, obtenir de la Cour de cassation la mise en liberté provisoire de Samih Jamaal », explique Maître Arlette Odia, avocate de Samih Jamaal à ACTUALITÉ.CD.
Elle ajoute que la décision sera rendue dans les 48 heures, conformément à la loi.
« La demande, nous l’avons introduite, nous avons plaidé. Je pense que d’ici demain, la Cour devra déjà prononcé son arrêt étant donné que conformément à la loi, le délai pour la mise en liberté provisoire est très bref, il est d’au plus 48 heures ».
Cette demande intervient deux jours après l’action introduite par le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe, en prise à partie contre trois juges du tribunal de grande instance qui l’ont condamné à 20 ans des travaux forcés en juin dernier.
Entre temps la deuxième audience en appel du procès 100 jours est fixée au 7 août 2020.
Blaise BAÏSE