La première audience du procès en appel de Vital Kamerhe n’aura duré que quelques minutes. La Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a décidé de renvoyer l’affaire au 7 août . Elle motive sa décision par le besoin de régulariser la saisine.
Pour rappel, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi avait été condamné le 20 juin dernier à 20 ans de travaux forcés, outre des peines accessoires, dont l’interdiction d’accéder à tout mandat public, pendant les 10 années qui suivront la fin de sa peine de privation de liberté.
Ses avocats avaient fait appel. Le bâtonnier Pierre Olivier Sur, membre du collectif des avocats de Vital Kamerhe, disait que son client exercera toutes les voies de recours possibles : « en République démocratique du Congo, devant les cours régionales africaines et devant les Nations Unies, qu’il a d’ores et déjà saisies ».