La campagne Le Congo n’est pas à vendre (CNPAV) a noté avec satisfaction la fin du contrat entre la RDC et la société SEMLEX pour la production des passeports biométriques. Selon elle, « le flou demeure entier faute d’informations claires sur la phase transitoire malgré la nomination d’un nouveau Chef de projet pour superviser le transfert du matériel à la partie congolaise dans les 10 prochains jours ».
La coordination de cette campagne menée par plusieurs organisations de la société civile, exige plus d’informations et de transparence sur l’ensemble du processus. Elle insiste sur plus de visibilité sur les modalités de la phase transitoire, une procédure réellement compétitive pour réallouer le contrat, et une transparence complète sur le nouveau contrat une fois attribué.
La campagne évoque cinq éléments clefs de la phase transitoire pour lesquels la transparence est attendue:
La campagne Le Congo n’est pas à vendre rappelle aussi l’importance d’une procédure réellement compétitive pour l’allocation du nouveau contrat des passeports.
« Un appel d’offre restreint comme proposé ne convient pas dans le cas d’espèce, » selon Prof. Muteba, coordonnateur de ODEP et membre de Le Congo n’est pas à vendre. « Aucune motivation n’a été avancée pour expliquer ce mode d’appel d’offres, qui risquerait d’entacher à nouveau la transparence dans la passation des marchés. »
« De plus, le CNPAV réitère l'importance d'un appel d'offre ouvert. Ce dernier permet à toute personne intéressée par le marché de concourir par la soumission d’une offre sans distinction, conformément à l’article 22de la loi des marchés publics. Cet appel d’offre est rendu public pendant au moins 30 Jours. Toujours selon la loi des marchés publics, le critère de choix du soumissionnaire est la qualification, l'évaluation de l'offre économiquement la plus avantageuse : prix proposé, délai d'exécution, coût de matériels, etc. (cfr. Article 23) », dit le CNPAV.