Selon le ministère de la justice, le rapport des médecins légistes disent que le juge Raphael Yanyi est mort principalement à la suite des coups reçus et qui auraient causé un traumatisme crânien. Il y a eu coagulation de sang dans le crâne et c’est cette situation qui a provoqué l’arrêt cardiaque, disent les sources de ACTUALITE.CD, au ministère de la justice.
« Lors de l’autopsie, des substances non létales ont été trouvées dans son corps, mais ces substances, qu’on peut trouver dans n’importe quels corps n’étaient pas la cause du décès du juge », ajoute un membre du cabinet du vice-premier ministre et ministre de la justice.
Cette thèse a été également partagée par Célestin Tunda Ya Kasende, vice-premier ministre et ministre de la justice au cours d'une conférence de presse ce mardi.
« Une autopsie corporelle d’une part et une autopsie des organes internes d’autres part. Il en ressort que le juge Yanyi Ovungu est mort décédé de suite d’une hémorragie intracrânienne résultant d’un traumatisme cranio-encéphalique », dit un communiqué signé par Célestin Tunda Ya Kasende. Le même document ajoute que « l’autopsie a révélé l’existence des substances toxiques à dose non létale dans le corps du défunt ».
Une enquête judiciaire est ouverte dans le but d’élucider « les circonstances de ce meurtre, d’en identifier les auteurs et de les sanctionner avec toute la rigueur de la loi ».
Le gouvernement de la République, dit le vice-premier ministre, condamne « avec la dernière énergie cet acte ignoble, appelle la population au calme, réitère sa compassion à l’endroit de la famille éprouvée et marque son soutien à l’ensemble du corps des magistrats, à qui il demande de ne pas coder aux intimidations d’où qu’elles viennent ».
Le juge Raphaël Yanyi présidait la chambre du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe dans l’affaire de détournement des fonds du programme de 100 jours.