RDC : focus sur le commerce illégal de la vie sauvage contribuant à la dégradation de la biodiversité

Les gorilles du parc des Virunga

Éléphants, rhinocéros, tigres, gorilles, tortues de mer, pangolins… autant d’espèces fauniques en danger qui doivent être protégées en République démocratique du Congo. Les autorités sont donc appelées à mettre le focus sur le commerce illégal de la vie sauvage. Ce phénomène érode la précieuse biodiversité de la RDC, prive les communautés du patrimoine naturel et conduit les espèces au bord de l’extinction.

La criminalité liée aux animaux sauvages met en danger des espèces mythiques dans le monde entier et en fait le 3ème plus gros trafic mondial, derrière le trafic de drogue et le trafic d’armes. Cette mafia des espèces fauniques contribue, à côté du changement climatique, à la dégradation de la biodiversité tant en RD Congo qu’à travers le monde entier.

Pour une petite illustration, l’Ong internationale WCS (Wildlife Conservation Society) a toujours interpellé les responsables politiques et acteurs de la Société civile Rd Congolais qui travaillent dans le domaine de la gestion environnementale, en sonnant une alerte particulière sur les menaces qui pèsent sur les grands singes de l’Est de la RDC. Ses résultats sans appel montrent un déclin majeur des deux espèces de grands singes à travers le pays, avec une baisse estimée à 77 – 93 % pour le gorille de Grauer au sein de son aire de répartition, et une baisse estimée à 22 – 45 % pour les populations de chimpanzés.

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