La présidence de la République a confirmé, lundi, l'intervention de la mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) dans le cadre de l'enquête sur la mort, le 28 Fevrier 2020, du général Delphin Kahimbi, chef des renseignements militaires.
Intervenant sur les antennes de la Télévision publique, Kasongo Mwema, le porte-parole du chef de l'Etat, a indiqué que "l'enquête a été confiée aux autorités congolaises compétentes", sans plus des précisions.
"Le concours de la MONUSCO a été requis sur le plan technique et scientifique et uniquement dans ces deux domaines là", a-t-il précisé.
La présidente faisait cette mise au point à la suite du conseil des ministres, tenu vendredi dernier et dont le compte-rendu faisait état d'une enquête indépendante diligentée "à l'initiative de la Monusco".
Tshisekedi avait , au cours de cette réunion, donné les premiers éléments en sa possession, indiquant que le maitre espion de l'armée est mort "par pendaison".
Là n'est pas encore la conclusion définitive de l'enquête qui, à la demande du président de la République lui-même, doit se terminer rapidement, afin de soulager la famille éplorée.
L'enquête est dirigée par une commission d'enquête mise en place par l'état-major général des FARDC. Elle est dirigée par le général major Marcel Mbangu.
Christine Tshibuyi