Des dizaines d’agents nouvelles unités de la direction générale des impôts (DGI) ont manifesté ce lundi 3 février devant la cité de l’union Africaine, où loge le président Félix Tshisekedi. Ils disent s’approcher de ce dernier pour trouver une solution à leurs desideratas. Selon l’un d’eux, ils accusent entre 3 et 18 années d’arriérés de prime pendant qu’ils mobilisent l’argent pour le compte du trésor Public.
Ils insistent aussi sur la régularisation de leur situation administrative par la fonction publique.
“Nous avons été recrutés pour combler le besoin en ressources humaines. Nous travaillons déjà pour l’Etat, nous maximisons les recettes pour le compte du trésor public mais nous n’avons jamais été pris en charge. Nous avons suivi plusieurs contrôles, ceux d’ici à Kinshasa comme dans différentes provinces sur ordre du directeur général, jusque là aucune suite ne nous a été réservée. Nous avons écrit plusieurs lettres administratives mais aucune bonne suite. Raison pour laquelle, on s’est décidé de venir voir le président de la République pour que lui, en tant que père de famille, s’imprègne de la situation et qu’il s’implique personnellement. Le dernier de nous a une ancienneté de 3 ans et le plus ancien en a 18 ans. Nous ne sommes jamais payés ni à l’interne ni à la fonction publique. Nous vivons derrière le dos de nos familles, nous sommes devenus d’ailleurs un fardeau pour eux », a déclaré un manifestant.
Au courant de l’année 2019, les agents de la DGI avait multiplié plusieurs mouvement de revendication concernant cette situation. Elle s’est observée également au le Nord-Kivu, précisément à Goma Beni.
Ivan Kasongo