RDC : retour au calme à Mahagi après des violents combats entre soldats et miliciens

Ph/actualite.cd

La situation est redevenue à la normale dans le village Amée situé à plus au moins 55 km du centre commercial de territoire de Mahagi dans la province de l'ituri.

 

Une accalmie qui s'observe après des violents combats qui ont été signalés la matinée de ce dimanche 19 janvier et qui a duré une demi-journée entre les militaires des FARDC et les miliciens de la coopérative pour le développement du Congo (Codeco) qui endeuille cette partie du pays depuis décembre 2017.

 

C'est Le lieutenant Jules ngongo porte-parole de l'armée en ituri qui l'annonce à ACTUALITE.CD sans communiquer sur le bilan.

 

"Ses hommes de Ngudjolo sont venus attaquer une de nos positions située à 5 kilomètres du centre de négoce Amée. Nous avons tout simplement compris qu'il sont en débandade après avoir subit le feu des Fardc à Katanga et Djogo la fois passée y compris 8 morts de leurs côtés. Nous les avons frapper avec succès et les repousser dans le territoire de Djugu. Pour le moment, la situation est sous contrôle des forces loyalistes raison pour laquelle j'appelle la population locale de vacuer librement de leurs ocupations sous la sécurité de nos éléments et la police qui sont sur place pour leurs protection. Le bilan ça sera après l'opération de ratissage", a indiqué l'officier militaire.

 

La nouvelle est confirmée par le président de la société civile de chefferie de jukoth Me Patrice Ufoyuru.

 

"Notre armée que nous félicitons a finalement  repousser ses inciviques. Nous sommes menant calment malgré des psychoses au sein des habitants. Les gens qui étaient enfermés dans leurs domiciles sont en mouvement présentement, mais d'autres habitants sont entrain de fuire vers les villages sécurisés.Nous sommes indignés de subir les exactions de ngudjolo aux yeux de nos autorités compétentes", témoignage t-il.

 

 

Jusqu'à présent, le bilan provisoire livré par les forces vives fait état d'un soldat blessé. 

 

Des maisons ont été incendiées y compris le poste de police d'Amée qui a permis aux détenus de s'évader avant que l'une d'entre eux soit retrouvée.