RDC : pour la première fois, le gouvernement évoque un risque de perturbation du calendrier scolaire

élèves

La réunion du Conseil des ministres, tenue vendredi 15 novembre, a noté la poursuite des grèves des enseignants du primaire et du secondaire aussi bien dans les écoles publiques que conventionnées dans une bonne partie du pays. 

« Il y a risque de perturber le calendrier scolaire », relève le gouvernement qui note que Les revendications portent en général sur la prise en compte et le paiement de « Nouvelles Unités » et des « NON payés ».


« Des prises de position des hauts responsables confessionnels entendues ces
derniers jours ne sont pas de nature à calmer la situation »,
dit le compte rendu du Conseil des ministres. 

Mardi dernier, le cardinal Fridolin Ambongo Besungu s’était exprimé, notamment sur le sujet.


« Effectivement, nous entendons qu’il y a des grèves. Si vous attendez ma réaction en tant que vice-président de la CENCO, je soutiens et j’appuie tous ceux qui manifestent dès lors qu’ils estiment que leurs droits sont bafoués », avait-il déclaré dans une conférence de presse organisée à Kinshasa.
Il ne comptait pas décourager les enseignants.
« Il n’est pas normal que les enseignants travaillent depuis le mois de septembre et ils ne sont pas payés. Comment voulez-vous qu’ils continuent à travailler ? L’unique moyen pour réclamer leurs droits, c’est la grève. Nous, en tant que CENCO, et, moi, en tant que métropolitain de Kinshasa, je ne vais jamais décourager les enseignants s’ils sont dans leurs droits et ils recourent à des moyens pacifiques pour réclamer leurs droits. Notre position là-dessus ? Qu’ils fassent entendre leur voix parce que leurs droits sont bafoués », avait-il ajouté.