Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) rapporte que 406 femmes et un homme adulte, ainsi que 63 filles âgées de 8 à 17 ans ont été victimes des violences sexuelles liées au conflit.
L’ONU qualifie cette situation de préoccupante et note que parmi les membres des groupes et milices armés, les principaux auteurs de violences sexuelles sont les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), suivies de Nduma Defense of Congo-Rénové (NDC-R), dirigé par "Guidon" contre qui un mandat d’arrêt a été lancé par la justice militaire dans le Nord-Kivu.
Sur le plan général, sur l’ensemble du territoire de la RDC, les agents de l’Etat sont responsables de 59% des violations des droits de l’homme, dont l’exécution extrajudiciaire d’au moins 245 personnes. Les groupes armés sont, quant à eux, responsables de 41% des violations, dont les exécutions sommaires d’au moins 418 personnes.