Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a lancé, ce mardi 23 octobre, la phase finale de la 5ème édition du concours national sur la plaidoirie en droit international humanitaire, destiné aux étudiants des 1ère et 2ème années de licence en Droit.
C’est le conseiller administratif du ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Patrick Mukendi, qui a donné le go de ce concours qui se déroule à l’Université protestante au Congo (UPC), à Kinshasa.
Après le premier tour qui a réuni 64 étudiants de 32 universités de 8 provinces, cette dernière étape du concours mettra en compétition les étudiants de l’Université de Goma, de l’Université de Ruwenzori, de l’Université officielle de Bukavu, de l’Université de Kisangani, de l’Université de Kolwezi, de l’Université Notre Dame du Kasaï, de l’Université de Bunia et de l’Université de Kinshasa. Ils se regrouperont en équipe pour constituer les différentes parties, procureurs ou avocats de la défense dans un procès fictif.
«Au-delà de la maîtrise des textes et des règles, vous devrez montrer que vous avez compris l’esprit des règles lors d’un plaidoyer, de la différence qu’elles peuvent faire dans la vie des victimes, de ce qu’elles signifient pour les parties au conflit et de notre rôle à tous pour assurer leur application», a dit à l’endroit des étudiants, la responsable de la délégation du CICR, Christine Cippola.
A l’issue de cette formation, l’équipe qui va se distinguer prendra part à une compétition avec d’autres équipes lauréates des pays francophones, lors d’un concours régional qui aura lieu en 2019 au Cameroun.
«Le grand développement que le CICR met en œuvre c’est la connaissance du droit international humanitaire et sa promotion. Dans les universités et auprès des étudiants, cette connaissance est très importante parce que ce sont les décideurs de demain qui pourront, à partir de cette connaissance, diffuser eux-mêmes et faire mieux respecter le droit international humanitaire», a ajouté Chistine Cippola.
Depuis plusieurs années, le CICR associe les étudiants, enseignants et autorités pour promouvoir l’enseignement du droit international humanitaire, en plus de son mandat de protection et d’assistance aux victimes des conflits armés qui lui a été conféré dans les conventions de Genève.
Fonseca Mansianga