<strong><em>L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a adressé une lettre de protestation à l’endroit du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, après sa rencontre avec Emmanuel Ramazani Shadari, candidat du Front Commun pour le Congo (FCC) à la présidentielle du 23 décembre. </em></strong>
Ce tête-à-tête d’environ 40 minutes à l’aéroport international de N’djili s’était déroulé le vendredi 10 août après la rencontre entre le dirigeant sud-africain et le président congolais, Joseph Kabila, à la Cité de l’Union Africaine.
Pour sa part, l’UDPS pointe du doigt le fait que Ramaphosa ait privilégié un seul candidat à la présidentielle.
<em>« Cet acte singulier a étonné plus d’un Congolais et a donné cours à diverses interprétations dans le microcosme politique congolais. L’interprétation majeure de votre geste par la classe politique de notre pays tend à considérer que le Président Sud-Africain a choisi son camp et qu’il a, par la même occasion, présenté, au peuple congolais et au monde, le futur président de la RDC. Devant pareille interprétation aussi dangereuse pour la démocratie dans notre pays, nous tenons à élever notre protestation »,</em> a écrit Jean-Marc Kabund-a-Kabund, secrétaire général de l’UDPS.
Quelques instants après la rencontre Shadari-Ramaphosa, Lambert Mende, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, avait lâché des propos qui ont été mal accueillis du côté de l’opposition.
<em>“Cyril Ramaphosa considère Ramazani Shadary comme son interlocuteur dans un futur proche. Je ne peux pas vous donner le contenu de ces échanges parce que des personnalités de cette trempe peuvent se dire des choses sans que cela soit exposé sur la place publique. Mais cela montre seulement le sérieux qui est accordé au processus qui est en train de se mettre en place dans ce pays par nos partenaires et notamment par la SADC dont Cyril Ramaphosa est le président,”</em> avait commenté Lambert Mende.