<div class="gmail_default">La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République Démocratique du Congo et nouvelle cheffe de la MONUSCO, Leila Zerrougui, s’est rendue jeudi pour la première fois dans la région du Kasaï où des violences de grande ampleur entre Août 2016 et 2017 avaient fait pas moins de 5.000 morts d’après l’ONU.</div>
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<div class="gmail_default">Magistrate algérienne nommée en janvier dernier par le secrétaire général de l’ONU, elle est arrivée dans ville de Tshikapa, capitale de la province du Kasaï.</div>
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<div class="gmail_default">Avant de quitter cette région, elle devait se rendre dans la ville de Mbujimayi au Kasaï- oriental, selon son programme.</div>
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<div class="gmail_default">Puis à Kananga dans le Kasaï-central par où étaient parties des violences de grande ampleur impliquant soldats, policiers et miliciens après la mort brutale de Kamwina Nsapu en 2016.</div>
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<div class="gmail_default">Leila Zerrougui se rend au Kasaï dans un contexte tendu. Le mouvement citoyen, la lutte pour le changement (Lucha) a annoncé jeudi matin qu’il allait tenir un sit-in devant le quartier général de la Monusco à Kananga pour exiger le renouvellement du mandat de la Monusco et plus d’engagement de cette mission aux côtés du peuple congolais.</div>
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<div class="gmail_default">Leila Zerrougui a succédé au Nigérien Maman Sidikou, qui a terminé sa mission en janvier 2018. Précédemment, elle avait occupé le poste de Représentante spéciale pour le sort des enfants en temps de conflit armé.</div>
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<div class="gmail_default">Zerrougui connaît la RDC. Elle avait été Représentante spéciale adjointe du secrétaire général et adjointe du chef de la Monusco.</div>
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<div class="gmail_default">Déployée en RDC depuis 1999 pour travailler avec l’armée gouvernementale dans l’objectif de "neutraliser" les groupes armés dans l’Est du pays, la Monusco forte de plus de 16 000 hommes en uniformes est la plus importante mission de maintien de paix dans le Monde.</div>
<div class="gmail_default">Auprès du conseil de sécurité, Kinshasa plaide actuellement pour le "redimensionnement qualitatif" de cette mission.</div>
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<div class="gmail_default">Elle devait donc opérer avec <em>« moins de troupes mais plus spécialisées dans la traque des groupes armés, et capables de faire face aux menaces asymétriques »</em>, a suggéré la semaine dernière devant le conseil de sécurité le vice-premier ministre chargé des affaires étrangères Leonard She Okitundu.</div>
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<div class="gmail_default">Pour le nouveau mandat de la MONUSCO qui devra être renouvelée fin Mars, <em>"ses troupes doivent travailler en étroite collaboration avec les FARDC (armée), jouir d’une plus grande agilité et mobilité et être dotées d’un équipement adapté pour plus d’efficacité"</em>, selon She Okitundu.</div>
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<div class="gmail_default"><strong>Christine Tshibuyi</strong></div>