La candidature de la RDC au Conseil des droits de l’homme enregistre de plus en plus de contestations. Le dernier cas en date est celui de 157 Organisations congolaises de défense des droits de l’homme qu,i dans un communiqué conjoint signé ce jeudi 12 octobre 2017 indiquent que la RDC ne remplit pas de conditions en la matière à cause des graves violations des droits de l’homme enregistrées au pays.
Ces organisations demandent par la même occasion aux autorités congolaises d’établir les responsabilités des auteurs des violations des droits de l’homme à travers des procès équitables.
« <em>Le gouvernement congolais devrait renverser la tendance sur son territoire en matière de respect et de promotion des droits de l’Homme en assurant que les auteurs des violations graves des droits humains à tous les niveaux répondent devant la justice, au cours des procès transparents et équitables afin de mettre fin à l’impunité</em> », a déclaré Jonas Mulumba, Coordonnateur de Justicia Asbl.
Pour les organisations signataires, la situation sécuritaire dans la région du Kasaï représente un tableau sombre de la RDC.
« <em>Les atrocités commises dans la région du Grand Kasaï qualifiée récemment par la haute commissaire adjointe aux droits de l’homme de ‘pire crise humanitaire dans le monde’ avec la présence de 87 fosses communes, 5000 morts et 1,6 million des déplacés et réfugiés en l’espace d’un an, est le tableau que présente aujourd’hui la RDC</em> », a ajouté Jonas Mulumba.
Parmi ces organisations figurent notamment, l’Action Chrétienne contre la Torture et la peine de mort, section du Haut-Lomami (ACAT), l’Association Congolaise pour l’Accès à la justice (ACAJ), l’Association Africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO).