<span style="line-height: inherit;">Le ministre d'État en charge de l'Economie Nationale, Joseph KAPIKA, se lance à nouveau dans la lutte contre la hausse de prix des produits de première nécessité. Pour Joseph Kapika il est utile que le comité de suivi des prix des produits de première nécessité mis en place depuis quelques années puisse être redynamisé pour jouer pleinement son rôle.</span>
L’annonce a été faite au cours d’une réunion que le ministre a tenu ce mercredi 27 septembre 207 en présence des experts des régies financières, des opérateurs économiques membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), de la Confédération des petites et moyennes entreprises Congolaises (COPEMECO) et de la Fédération Nationale des Artisans, Petites et Moyennes Entreprises du Congo (FENAPEC).
Pour le ministre de l'Économie nationale cette commission a un rôle important à jouer dans les stratégies de la baisse des prix des produits de première nécessité pour maintenir la stabilité du pouvoir d'achat des consommateurs. Elle doit veiller et mettre en place les mesures nécessaires pour la baisse les prix en RDC et de dénicher les produits qui coûtent cher par rapport au pouvoir d'achat de la population.
Le ministre a également demandé aux opérateurs économiques de payer les leurs droits, redevance, impôts et taxes en tenant compte de la monnaie utilisée lors de la transaction.
“A l'issue des contrôles des prix lancés il y a peu, il a été constaté que les opérateurs économiques détiennent deux livres de caisse et deux livres de Banque. Ils perçoivent l'argent soit en monnaie locale ou en devise. Lors de ces transactions, il y a des impôts et taxes de l'État qui sont compris dans le coût de la facture, qu'il s'agisse des ventes en FC ou en devise. Ainsi, je demande à tous les opérateurs économiques de verser pour le compte du trésor public ce qui revient à l'État en monnaie de transaction" a souligné le ministre Kapika.
Selon lui, le gouvernement de la République fournit des efforts pour faire revenir les prix sur le marché à la normale et des mesures urgentes doivent être prises à l'approche des festivités de fin d'année pour qu'il n'y ait pas rupture de stock des produits de première nécessité, ni surenchère en ce qui concerne les prix sur le marché.
<strong><span style="line-height: inherit;">Willy Akonda Lomanga / desk Eco</span></strong>