Le train de la 3ème édition de « Sultani Makutano » est en marche. C’est ce qu’a affirmé Nicole Sulu, fondatrice et présidente de ce réseau d’affaires qui regroupe plus de quatre cents hommes et femmes d’affaires congolais au cours d’une conférence de presse organisée le mercredi 13 septembre 2017.
Parmi les panélistes présents à cette conférence de presse, il y avait entre autres Jean Louis Billon, homme d’affaires ivoirien œuvrant dans le secteur de l’agro-industrie en côte d’Ivoire et dans d’autres pays européens comme la France, le Docteur Yves Ekoué Amaizo, fondateur et directeur de MutAgile, une entreprise basée en Autriche qui travaille dans le domaine des technologies, des financements et dans le partenariat public-privé, mais aussi Béatrice Olao, entrepreneuse de la diaspora et d’origine congolaise évoluant dans le domaine de la communication. Sans oublier Rachel Mwanza, actrice congolaise et Mohombi Moupondo, musicien et fondateur de CEO- La clique Music africa.
Pour Nicole Sulu, la troisième édition se fixe l’objectif de parler du concret.
<i>«La première édition a été organisée pour identifier les chefs d’entreprises congolais. Il fallait absolument se connaître et créer une synergie entre les chefs d’entreprises. Mais qui sont ces chefs congolais, il faut les identifier, il faut les connaître parce que le but de Makutano reste le business et pour faire le business, il faut se connaître. Il faut absolument de la confiance. Le deuxième Makutano ouvrait le réseau à la région, à l’Afrique, au panafricanisme, parce qu’il fallait mutualiser les expériences. Il était important de savoir ce qui se passe à côté, quoi faire ensemble au-delà de cette synergie congolaise qui est déjà identifiée. A la troisième édition il faut parler concret. On va essayer de donner des pistes de solutions et avec ce qui est déjà mis en place, voir ce qu’on peut maintenant faire ensemble. Nous voulons vraiment mettre cette synergie en action pour voir ce qu’on peut faire ensemble »</i>, a affirmé Nicole sulu.
Plusieurs thèmes seront abordés à travers des Ateliers et des tables rondes. Parmi ces sujets il y a par exemple, « Comment promouvoir l’industrie de transformation en RDC avec les acteurs locaux et renouer un dialogue entre les investisseurs et l’état ? », « Et, après les déclarations d’intention de part et d’autre, comment poser les garanties d’un passage à l’acte ? » ou encore « Patriotisme économique, industrie et retour sur investissements : l’équation impossible ? »
Au-delà de la soirée de Gala qui sera organisée le vendredi 15 septembre, un networking évasion sur le fleuve Congo va clôturer cette grande rencontre.
<b>Willy akonda Lomanga / desk Eco </b>