<span style="font-weight: 400;">Le nouveau gouverneur du Haut-Katanga, Célestin Pande Kapopo, accuse les agents de la DGDA, les militaires, les policiers et autres opérateurs économiques d’être à la base de la fraude douanière, appelée communément phénomène « bilanga » (champ, Ndlr) au poste frontalier de Kasumbalesa. Il l’a déclaré ce mercredi 30 août 2017 au cours de la conférence tenue sur l’amélioration du climat des affaires qui se tient à Kinshasa à l’initiative du Premier ministre Bruno Tshibala.</span>
<span style="font-weight: 400;"> Pour le gouverneur, plusieurs contraintes favorisent la fraude dans ce poste frontalier. Il cite, entre autres, la multiplicité des services aux frontières contrairement aux dispositions de la loi qui en exigent 4 (DGDA, OCC, DGM et services d’hygiène), le trafic d’influence des services de sécurité, les tarifications excessives des marchandises, l’instauration des taxes hors guichet unique, le manque de surveillance de services aux frontières ou encore le non encadrement des petits commerçants locaux.</span>
<span style="font-weight: 400;"> Célestin Pande plaide notamment pour le respect du nombre des services œuvrant aux frontières mais aussi pour l’interdiction aux militaires, policiers et autres membres de service de sécurité d’œuvrer dans le circuit de dédouanement. Il soutient en outre que cette fraude fait entrer dans le pays les produits parfois impropres à la consommation.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">«Notre population court un vrai risque sanitaire. Comment voulez-vous qu’une cargaison qui arrive avec des marchandises surgelées depuis la Zambie soit déchargée et traverse (la frontière) dans de mauvaises conditions avant d’être remise dans le froid ? Et tout ceci se fait en complicité avec des opérateurs économiques, des agents de la DGDA et des services de sécurité»</span></i><span style="font-weight: 400;">, a déploré le gouverneur.</span>
<span style="font-weight: 400;">Selon le directeur général adjoint de la DGDA en charge des questions administratives et financières, Jean Baptiste Nkongolo, des mesures appropriées sont en cours pour mettre fin à cette situation.</span>
<b>Willy Akonda Lomanga/ desk Eco</b><span style="font-weight: 400;"> </span>