La RDC a besoin d’au moins 200 professeurs d’université chaque année pour combler le déficit existant sur le nombre d’enseignants pour l’ensemble du pays. C’est ce qui ressort de l’atelier organisé du 12 au 13 mai 2017 à Kinshasa à l’intention des présidents des conférences provinciales des chefs d’établissements de l’ESU sur l’utilisation de l’outil informatique pour la délivrance des cartes biométriques aux étudiants.
Pour les chefs d’établissements, le nombre des professeurs est en baissent depuis plusieurs années mais aucune relève n’est encore assurée jusque-là. D’où l’importance, selon eux d’avoir un suivi sur les étudiants grâce notamment au système mis en place par l’entreprise INOVEXI qui permet d’avoir la traçabilité du parcours des étudiants des toutes les universités du pays.
D'après les présidents des conférences provinciales des chefs d’établissement de l’ESU, l’outil informatique qui est mis à leur disposition par INOVEXI va sans doute faciliter aux uns et aux autres la réalisation de leurs tâches quotidiennes dans les quatre domaines de la gouvernance académiques: la gouvernance académique, administrative, financière et patrimoniale.
Le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire Steve Mbikayi qui a clôturé ces assises a invité les chefs d’établissement à poursuivre des réflexions au sein de leurs entités respectives en organisant des sessions de restitutions de cet atelier.
Pendant deux jours les présidents des conférences provinciales des chefs d’établissement de l’ESU se sont réunis pour la mise en œuvre du projet de production de la carte d’étudiant biométrique et de la sécurisation des documents académiques tels que relevés des côtes, attestation de scolarité ou encore lettre de transfert. Elle va permettre également aux étudiants d’avoir accès à la bibliothèque numérique.
<strong>Willy Akonda Lomanga</strong>