Nouveau gouvernement : La Monusco s’en tient à une « grande » inclusivité de l’accord du 31 Dec

La Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC (MONUSCO) a appelé, mercredi 10 mai, toutes les parties prenantes à la crise politique dans le pays à fournir plus d’effort pour l’inclusivité de l’accord de la Saint-Sylvestre et sa mise en œuvre intégrale.

Cet appel de la mission onusienne en RDC a été lancé par le biais de son directeur des informations publiques, Charles Bambara, au cours de la conférence de presse hebdomadaire ce mercredi, au lendemain de la publication du gouvernement Tshibala.

« Nous voulons beaucoup plus d’inclusivité dans la mise en œuvre de l’accord de la Saint-Sylvestre que ce que nous voyons car cela fait partie de la résolution 2348 du Conseil de sécurité des Nations Unies », a déclaré Charles Bambara signifiant par le même fait que le gouvernement de Bruno Tshibala, publié mardi, reflète une adhésion partielle des parties prenantes.

« Nous constatons qu’il n’y a pas eu l’adhésion totale des parties prenantes, nous allons poursuivre cela à travers les bons offices de la Monusco », a-t-il annoncé.

Revenant sur la déclaration du Conseil de sécurité la semaine dernière, l’officiel onusien a exhorté les parties prenantes à « redoubler l’effort pour parvenir à une grande inclusivité qui aiderait à régler les graves problèmes auxquels se heurtent le pays ».

Contrairement à l’accord du 31 décembre 2016 qui prévoyait la formation d’un gouvernement de 54 membres, le Premier ministre compris, le gouvernement de Bruno Tshibala regorge 58 membres dont trois vice-Premiers ministres, neuf ministres d’État, trente-six ministres et 11 vice-ministres.

Ce nouvel exécutif national regroupe les cadres de la Majorité présidentielle, l’opposition signataire de l’accord de la Cité de l’Union Africaine, de la dissidence du Rassemblement amenée par Joseph Olenghankoy et de la société civile.

 

Julie Mokwa et Raissa Kashila (stagiaires UPN)