Le chef de l’Etat, Joseph Kabila, a appelé, ce mercredi 5 avril 2017, dans son discours sur l’état de la Nation, à la réforme fiscale, à la lutte contre la fraude et la contrebande. Pour lui, une loi sur la fiscalité doit être inscrite au courant de la session ordinaire en cours au parlement.
Les régies financières seront dotées d’un système de gestion informatique. Le président de la République reconnaît cependant la morosité du cadre macroéconomique du pays.
<em>«Je me fais le devoir de rappeler la fragilité des fondamentaux de notre tissu économique tourné vers le secteur tertiaire et marqué par l’importation des biens de première nécessité et l’exportation des matières premières, source principale du financement de notre budget mais dont nous ne contrôlons pas les prix. Si nous ne changeons pas ce paradigme, notre économie restera fragile. Tant que notre système fiscal sera lourd, le climat d’affaires ne sera pas propice à l’investissement et nous ne pourrons pas mettre fin à l’incivisme fiscal</em>», a déclaré Joseph Kabila.
Kabila promet aussi un apport aux petites et moyennes entreprises pour la création d’une classe moyenne.
<em>«L’option est levée de soutenir le secteur privé productif en soutenant les PME, notamment celles engagées dans l’agro-industrie. Il faut produire ce que nous consommons. Conférer la valeur ajoutée à nos produits de consommation domestique et ceux destinés à l’exportation. Notre pays ne doit pas être indéfiniment un espace offrant des opportunités au pays tiers au détriment de sa propre population</em>», a préconisé le chef de l’Etat.
Le président Kabila a exprimé sa volonté à poursuivre les réformes afin d'améliorer les conditions de vie des fonctionnaires de l’Etat.
Willy Akonda Lomanga, Desc Eco