RDC : La France met en garde ceux qui « feraient obstacle à une sortie de crise pacifique »

La France dit s’inquiéter de la multiplication <em>« des foyers de violence sur le territoire de la RDC et rappelle les termes de la déclaration du conseil de sécurité des Nations unies le 24 février, adoptée à son initiative. »</em>

<em>« La responsabilité individuelle de ceux qui seraient responsables de graves violations des droits de l’Homme ou qui feraient obstacle à une sortie de crise pacifique et consensuelle pourra être engagée, »</em> a dit ce jeudi 2 mars 2017, Romain Nadal, le porte-parole du Ministère français des Affaires étrangères et du développement international.

La situation en RDC fera l’objet de discussions entre ministres européens des affaires étrangères le 6 mars à Bruxelles.

Le Porte-parole du quai d’Orsay a rappelé également « l’urgence » de nommer un Premier ministre issu du Rassemblement.

<em>« La France est préoccupée par les retards pris dans la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre. Dans sa déclaration du 1er janvier, M. Jean-Marc Ayrault avait appelé les parties à respecter leur parole. C’est le message qu’il a passé à tous les acteurs congolais qu’il a rencontrés. La France souligne l’urgence de la nomination du Premier ministre issu du rassemblement de l’opposition qui doit diriger le gouvernement de la transition. Elle appelle à la mise en oeuvre des mesures de confiance et de détente, notamment la libération des prisonniers politiques, la fin du harcèlement judiciaire des opposants et la liberté des médias» </em>

Par la même occasion, Romain Nadal a une fois de plus apporté son soutien à l’action de la CENCO.

<em>« La France réitère son plein soutien à l’action de la conférence épiscopale nationale du Congo. Aucun prétexte de nature politique ou sécuritaire ne saurait justifier une remise en question de ce processus. Il en va de la stabilité de la RDC et de la légitimité des institutions. »</em>

Photo (Jean-Marc Ayrault, ministre Français des affaires étrangères)

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