Lumbulumbu: «La différence entre les deux accords c’est le fait que la primature soit passée des uns vers les autres»

Jean Paul Lumbulumbu, président du Parti Libéral pour le Développement (PLD) allié de l’UNC, a commencé ce mardi 10 janvier 2017 la sensibilisation des partisans de son parti au sujet des accords des dialogues de la Cité de l’UA et du Centre Interdiocésain conclus à Kinshasa.

<span style="font-weight: 400;">Dans une matinée politique à Goma au cours de laquelle il a sévèrement critiqué le Rassemblement, Lumbulumbu estime qu’il n’y a aucune différence entre l’Accord de 18 octobre ainsi que celui du 31 décembre.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">«Le premier dialogue a été organisé pour préserver la vie humaine et éviter qu’il puisse y avoir effusion de sang le 19 décembre 2016, le deuxième dialogue a été signé par le parti pour confirmer ce qui avait été déjà obtenu dans le premier dialogue. La différence pour moi entre les deux accords c’est seulement le fait que la primature soit passée des uns vers les autres et à part ça, nous ne voyons absolument rien de différence entre le premier et le deuxième accord. Et le PLD reste totalement fier d’avoir contribué à la signature du premier accord grâce auquel il y a eu un deuxième accord», </span></i><span style="font-weight: 400;">a-t-il</span> <span style="font-weight: 400;">dit.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Le numéro 1 du PLD conteste également la position du Rassemblement qui veut à tout prix avoir les élections en décembre 2017.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">«Les experts qui ont été appelés dans le premier et le deuxième dialogue ont démontré noir sur blanc que les élections ne peuvent s’organiser en 2017 si nous voulons les élections apaisées, crédibles, transparentes sans qu’il y ait beaucoup de contestations qui vont faire reculer le pays encore, il faut y aller molo molo et la CENI avait prévu que les élections pourront avoir lieu en 2018»</span></i>

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<span style="font-size: 1.125rem; line-height: 1.6875rem;">Lumbulumbu dit être rentré à Goma pour surtout sensibiliser la population à se faire enrôler massivement dans les villes et territoires du Nord-Kivu en vue des prochaines élections prévues par l’Accord de 18 octobre en RDC.</span>

Patrick Maki

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