Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies (ONU) a placé, vendredi 30 septembre 2016, la RDC sous surveillance. Cela suite aux violences commises les 19 et 20 septembre à Kinshasa et dans d’autres villes du pays. Le conseil évoque l’usage disproportionné de la force contre les manifestants et exprime « de profondes inquiétudes » notamment par rapport aux « restrictions croissantes des libertés fondamentales.»
Trois jours plus tôt, la haute commissaire adjointe aux droits de l'Homme Kate Gilmore avait demandé une enquête indépendante sur les évènements des 19 et 20 septembre 2016 à Kinshasa.
«<em> Une enquête indépendante est nécessaire afin d'éviter une aggravation de la crise entre pouvoir et opposition »</em>, avait-t-elle déclaré mardi 27 septembre à Genève devant le Conseil des droits de l'homme.
Selon l’ONU, 53 personnes ont été tuées et 127 autres blessées par la Police et la Garde républicaine. La même source renseigne également qu’au moins 368 personnes ont été arrêtées lors des manifestations de la semaine du 19 septembre.