Le Sénat a jugé recevable en seconde lecture, ce lundi 1ᵉʳ décembre, le projet de loi de reddition des comptes de l’exercice 2024. Le texte a été directement envoyé à la Commission économique, financière et de la bonne gouvernance (ÉCOFIN-BG) pour un examen approfondi, sans passer par un débat en plénière.
Cette procédure accélérée a été rendue possible grâce à l’adoption de la motion du sénateur Claude Bossio wa Bossio, qui a plaidé pour un renvoi immédiat du texte en commission afin de gagner du temps. Le projet de loi avait été présenté par le ministre des Finances, Doudou Fwamba.
Selon les chiffres communiqués par le ministre, les recettes du pouvoir central pour 2024 étaient fixées à 44 410 055 921 911 FC, pour une exécution de 35 514 367 066 272 FC, soit 79,97 % de réalisation.
Les dépenses, quant à elles, ont atteint 35 872 482 971 094,60 FC, correspondant à 80,78 % des prévisions.
L’exercice 2024 se solde ainsi par un déficit budgétaire de 358 115 904 822,60 FC.
Dans le cadre de son examen, la Commission ÉCOFIN-BG annonc e qu’elle auditionnera toute personne susceptible d’apporter des éclaircissements sur l’utilisation des fonds publics au cours de l’exercice concerné. Elle dispose de cinq jours pour déposer son rapport.