Les premiers 50 MW ont été fournis à Kamoa-Kakula et devraient s’accroître à 100 MW d’ici le premier trimestre de 2026, avec la réalisation de travaux d’amélioration du réseau électrique national, puis à 150 MW d’ici 2027
Plus de 10 années de partenariat entre Ivanhoe Mines et la Société Nationale d'Electricité (SNEL) pour la remise en état de 250 MW en capacité hydroélectrique, une source d’énergie renouvelable
KOLWEZI, REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO – Robert Friedland, coprésident exécutif du conseil, et Marna Cloete, présidente et cheffe de la direction d’Ivanhoe Mines (TSX: IVN; OTCQX: IVPAF), ont annoncé aujourd’hui que les premiers 50 mégawatts (MW) d’hydroélectricité propre provenant de la turbine no 5, d’une capacité de 178 MW, récemment remise en état à la centrale Inga II, ont été fournis au complexe d’exploitation du cuivre de Kamoa-Kakula. La fourniture d’hydroélectricité à Kamoa-Kakula depuis Inga II devrait atteindre 100 MW au cours du premier trimestre de 2026, puis s’accroître encore jusqu’à 150 MW avec la réalisation de travaux d’amélioration du réseau électrique national.
Visionnez une vidéo sur les 10 années de partenariat avec la SNEL, la Société Nationale d'Electricité de la RDC, pour la remise en état et la remise en service de 250 MW en capacité hydroélectrique : https://vimeo.com/1140512752/bb2092f663?share=copy&fl=sv&fe=ci
Les premiers 50 mégawatts d’hydroélectricité propre ont été fournis à Kamoa-Kakula depuis la turbine no 5, d’une capacité de 178 mégawatts, récemment remise en état à la centrale Inga II
Les initiatives d’amélioration du réseau d'électricité national portent principalement sur des travaux d'amélioration des postes électriques d’Inga (SCI) et de Kolwezi (SCK). Les premiers travaux, consistant en l’installation de blocs de résistance au poste d’Inga, ont été achevés en mai 2025. Les travaux d'amélioration correspondants pour les blocs de résistance du poste de Kolwezi devraient être finalisés sous peu, ce qui permettra de stabiliser la tension pour le transport d'électricité vers Kamoa-Kakula. Par ailleurs, la construction du compensateur statique du poste de Kolwezi devrait être achevée au début du premier trimestre de 2026, permettant ainsi d'augmenter la quantité d'énergie électrique fournie à Kamoa-Kakula depuis la centrale Inga II, pour atteindre jusqu'à 100 MW. Les autres travaux impliqués, concernant notamment les bancs de filtres aux postes SCI et SCK, seront réalisés de manière échelonnée au cours des 18 prochains mois, et permettront d'accroître la quantité d'énergie électrique provenant de la turbine no 5 jusqu'à 150 MW au cours du premier semestre de 2027. Comme le montre le tableau 1 ci-dessous, la quantité d'énergie électrique renouvelable fournie par des sources congolaises, et transportée au moyen du réseau d'électricité national, devrait atteindre environ 210 MW d'ici la fin 2027.
Tableau 1. Projections de l’équilibre entre la fourniture et la demande en électricité à Kamoa-Kakula, de 2025 à 2028.
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| Déc. ‘25 | Déc. ‘26 | Déc. ‘27 | Déc. ‘28 |
DEMANDE EN ELECTRICITE TOTALE | MW | 208 | 271 | 292 | 347 |
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SNEL (réseau électrique national) | MW | 110 | 180 | 210 | 210 |
Achats auprès de tiers (importation d’électricité) | MW | 100 | 100 | 100 | 100 |
Energie solaire sur site | MW | - | 60 | 60 | 60 |
FOURNITURE D’ELECTRICITE TOTALE | MW | 210 | 340 | 370 | 370 |
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Générateurs auxiliaires sur site | MW | 178 | 214 | 214 | 214 |
La centrale hydroélectrique Inga II comporte huit turbines pouvant produire jusqu’à 1,4 gigawatt d’hydroélectricité propre. La centrale Inga II est située sur le fleuve Congo, dont le débit est le deuxième plus important au monde. La remise en état de la turbine no 5 a débuté en 2022.
Représentants de la SNEL, la Société Nationale d'Electricité de la RDC, de la firme d’ingénierie Gruner Stucky AG, de l’entrepreneur en construction VOITH et de Kamoa Copper, au-dessus de la turbine no 5 dans la salle des machines de la centrale hydroélectrique Inga II.
Personnes qualifiées
Les divulgations d’ordre scientifique ou technique contenues dans ce communiqué de presse ont été examinées et approuvées par Steve Amos, qui est considéré, de par sa formation professionnelle, son expérience et l’association professionnelle dont il est membre, une personne qualifiée au sens de la norme NI 43-101. M. Amos n’est pas considéré comme indépendant au sens de la norme NI 43-101, étant vice-président exécutif, Projets chez Ivanhoe Mines. M. Amos a vérifié les données techniques divulguées dans ce communiqué de presse.
Ivanhoe a préparé un rapport technique indépendant conforme à la norme canadienne NI 43-101 pour le complexe d’exploitation du cuivre de Kamoa-Kakula, qui est disponible sur le site internet de la société et sur www.sedarplus.ca dans le profil SEDAR de la société :
· Rapport technique « Plan de développement intégré de Kamoa-Kakula 2023 », daté du 6 mars 2023, préparé par : OreWin Pty Ltd. ; China Nerin Engineering Co. Ltd. ; DRA Global ; Epoch Resources ; Golder Associates Africa ; Metso Outotec Oyj ; Paterson and Cooke ; SRK Consulting Ltd. ; et The MSA Group.
Ces rapports techniques contiennent de l’information pertinente concernant les hypothèses, paramètres et méthodes utilisés dans les estimations des ressources minérales et du bilan de la demande en électricité[TRA1] au complexe d’exploitation du cuivre de Kamoa-Kakula, et mentionnées ci dessus, en plus d’information sur la vérification des données, les procédures d’exploration et d’autres questions ayant trait aux divulgations d’ordre scientifique ou technique contenues dans le présent communiqué de presse.
A propos d’Ivanhoe Mines
Ivanhoe Mines, une société minière canadienne, développe actuellement trois projets principaux en Afrique australe : le complexe d’exploitation du cuivre de Kamoa-Kakula en RDC ; la mine à teneurs extrêmement élevées de Kipushi (zinc, cuivre, germanium et argent), également située en RDC ; et la mine de Platreef (platine, palladium, nickel, rhodium, or et cuivre), une exploitation de classe mondiale située en Afrique du Sud.
Ivanhoe Mines réalise par ailleurs des travaux d’exploration en vue de découvrir de nouveaux gisements de cuivre dans le périmètre de ses permis de recherches détenus à 54-100 % par la société dans la zone Western Forelands, recouvrant une zone six fois plus grande que le complexe d’exploitation du cuivre de Kamoa-Kakula situé à proximité, et comportant notamment les gisements à teneurs élevées découverts dans le district de Makoko. Ivanhoe Mines réalise également des travaux d’exploration du cuivre dans des zones sédimentaires situées dans d’autres pays, notamment l’Angola, le Kazakhstan et la Zambie.