Le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH) a, au premier semestre de l’année, documenté plusieurs cas de violences sexuelles liées aux conflits (VSLC), perpétrés contre 266 victimes, dont 264 femmes et 2 hommes dans 6 provinces de la République Démocratique du Congo.
À travers son rapport sur les principales tendances de violation des droits de l’homme en RDC, parvenu à ACTUALITE.CD, cette agence du système des Nations Unies indique que ces chiffres représentent plus de 100% de victimes par rapport à la même période de l’an 2024, qui avait vu ce fléau faire 156 victimes avaient été dont 155 femmes et un homme.
Le document renseigne que la majorité des cas documentés, soit 115 victimes, ont été identifiés dans la province du Nord Kivu, suivi de l’Ituri avec 97 victimes, le Sud-Kivu avec 41 victimes et la province du Maniema avec 12 victimes. Enfin, une victime a été enregistrée dans la province du Tanganyika.
« La plupart des violations documentées ont été attribuées à des membres des groupes armés, notamment le M23 avec 63 victimes, suivis de la CODECO avec 52 victimes, les différentes factions Maï-Maï. Les agents de l'État ont été responsables des violences sexuelles à l’encontre de 70 victimes, notamment les FARDC (69 victimes) et des agents de la PNC (une victime) », précise le BCNUDH.
Samyr LUKOMBO