Dans le cadre d’une préparation stratégique aux assemblées annuelles d’octobre prochain, Albert Zeufack, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour l’Angola, le Burundi, Sao Tomé-et-Principe et la RDC, s’est entretenu avec le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, à Kinshasa. Cette rencontre visait à évaluer la coopération actuelle et à tracer la voie pour l’avenir.
À l’issue de cette session de travail, Albert Zeufack a exprimé sa satisfaction au regard du caractère constructif de l’échange.
« Je suis très heureux d’avoir rencontré Son Excellence Monsieur le Ministre pour faire le point sur la collaboration entre la Banque mondiale et la République Démocratique du Congo », a-t-il déclaré.
L’objectif principal était d’identifier les obstacles potentiels et de définir des domaines où le partenariat pourrait être approfondi.
« Il s’agit de s’assurer que nous mobilisons davantage de ressources pour la République Démocratique du Congo », a-t-il précisé.
Point central des discussions : l’accélération de la mise en œuvre des réformes. Le délégué de la Banque mondiale a rappelé que l’appui budgétaire d’un milliard de dollars, alloué en deux tranches, est conditionné à des avancées significatives dans ce domaine.
« Nous devons redoubler d’efforts pour accélérer la mise en œuvre de ces réformes et nous préparer à engranger davantage de ressources », a-t-il insisté.
La Banque mondiale et le Gouvernement congolais ont élaboré une matrice de réformes ambitieuse, jugée essentielle pour l’avenir économique du pays.
Ces réformes incluent plusieurs initiatives clés : la déclaration des biens des agents du secteur public pour renforcer la transparence et la gouvernance, la réforme des entreprises du secteur public pour améliorer leur efficacité, l’optimisation de la performance financière de la SNEL (Société nationale d’électricité), ainsi que l’amélioration du climat des affaires, indispensable pour attirer les investissements privés.
Selon Albert Zeufack, ces réformes, actuellement en cours d’exécution, sont déterminantes pour la compétitivité de l’économie congolaise.
La mobilisation des ressources est un enjeu majeur pour la concrétisation de projets d’envergure. Le Directeur des opérations de la Banque mondiale en RDC a mis l’accent sur l’importance des fonds nécessaires à la réalisation de projets structurants tels qu’Inga et le Corridor de Lobito. Ces projets sont perçus comme des leviers de croissance majeurs, capables de transformer durablement l’économie de la RDC et de la connecter davantage à l’économie régionale.
Cette rencontre réaffirme le partenariat solide entre la Banque mondiale et la RDC, un partenariat orienté vers l’action, l’accélération des réformes et la mobilisation des ressources pour un développement durable et inclusif.