Ce jeudi 18 septembre 2025, le Tribunal de paix de Kinshasa/Kinkole, situé à l’est de la capitale, a accordé la liberté provisoire à Jacky Ndala, membre de l’opposition congolaise et ancien coordonnateur national de la jeunesse du parti Ensemble pour la République, dirigé par Moïse Katumbi.
Cette décision intervient alors que Jacky Ndala avait été hospitalisé ces derniers jours pour raison de maladie, avant d’être reconduit à la prison centrale de Makala. Connu pour son militantisme, il avait été arrêté le 28 novembre 2024 pour « propagation de faux bruits », après avoir dénoncé des actes de viol et de mauvais traitements qu’il aurait subis lors de sa détention en 2021 dans les locaux de l’ANR.
En décembre 2024, il avait été condamné à deux ans et six mois de servitude pénale. Trois ans plus tôt, en 2021, il avait déjà écopé de deux ans de prison pour « incitation à la désobéissance civile », en lien avec ses critiques du projet de loi sur la « congolité », avant de bénéficier d’une grâce présidentielle en juin 2022.