Lubumbashi : de la gestion de la rétrocession dans la commune annexe, Mireille Kileshe devant les élus locaux présente sur la traçabilité des fonds de son entité

Photo d'illustration
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C'est une première dans la ville de Lubumbashi. Une interpellation d'une autorité communale. Traçabilité des fonds de la plus vaste commune de Lubumbashi, la commune annexe.  Les recettes encore maigres, ne peuvent pas aider l'entité à se développer. Ceci fait partie des questions évoquées lors de la plénière du mardi 16 septembre 2025.

Mireille Kileshe explique que toutes les recettes de la commune annexe ont une seule destination qui n'est autre que le compte de la commune.

"En tant qu'autorité, je m'inscris dans la démarche de redevabilité, de transparence et de respect des textes légaux et réglementaires vis-à-vis de l'organe délibérant. La construction des écoles primaires dont une à Kisanga, l'autre au quartier Jolisite, installation des lampadaires, des bornes fontaines dans plusieurs quartiers, l'acquisition de deux parcelles à Kipanta où sont érigées deux écoles", a-t-elle dit lors de cette plénière.

Solde bancaire et la rétrocession ne correspondent pas, justification de Mireille Kileshe qui revient également sur les conflits avec la mairie de Lubumbashi sur la rétrocession.

"La commune est en contentieux avec la Mairie sur la question de la rétrocession. La Mairie doit à la commune annexe. Depuis plus d'une année, la Mairie de Lubumbashi ne rétrocede pas sur les recettes de la redevance sur les caveaux, permis d'inhumation, confiscation de deux marchés dont Zambia et Moïse", a-t-elle ajouté.

C'est un exercice démocratique et une première avec l'avènement des conseillers communaux en République Démocratique du Congo, surtout dans la région du Katanga.