Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a réuni ce mercredi 27 août, les bourgmestres des communes et chefs de quartiers de la capitale congolaise. Cette rencontre de remobilisation avait pour but de renforcer l’action des autorités locales autour de cinq axes prioritaires : la fluidité de la circulation routière, la sécurité, l’assainissement, la lutte contre les nuisances sonores et la sécurisation des sites fonciers.
À la veille de la rentrée scolaire, le gouverneur a demandé aux bourgmestres et chefs de quartiers de mettre en place des voies de déviation pour réduire les embouteillages causés par les travaux de réhabilitation et de construction des routes. Il a également exigé la production rapide d’un rapport détaillé sur l’état de toutes les artères de la ville, afin d’élaborer un plan d’action efficace.
Concernant la sécurité, Daniel Bumba a insisté sur la tenue régulière des comités locaux de sécurité, en format propre et mixte, pour améliorer la coordination. Il a encouragé la multiplication des descentes de terrain et la mise en place de patrouilles pédestres et motorisées, notamment dans les zones scolaires. L’objectif est de prévenir les risques, renforcer la confiance des populations et améliorer la collaboration entre les services de sécurité à travers un meilleur partage des informations.
Sur la question de la salubrité, l’autorité urbaine a rappelé la nécessité d’une action collective autour de la campagne “Balabala eza wenze te”, qui vise à éradiquer les marchés pirates le long des routes et l’occupation anarchique des emprises publiques. Le gouverneur a exigé l’éradication des marchés de fortune, ainsi que des bars et terrasses situés aux abords des établissements scolaires. Le cas de l’école japonaise de Kimbaseke a été cité comme illustration des perturbations causées aux élèves.
Daniel Bumba a également exhorté les bourgmestres et chefs de quartiers à intensifier la lutte contre les nuisances sonores, souvent décriées par les habitants. Enfin, il a insisté sur la sécurisation des sites fonciers et agricoles, en particulier dans les communes de la N’sele, Maluku, Mont-Ngafula, Masina et Ndjili, afin de protéger les espaces maraîchers et les terrains réservés aux projets énergétiques ou immobiliers.