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Kwilu : Jour du vote du bureau définitif de l'Assemblée provinciale, 11 candidatures pour 5 postes à pourvoir
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- Politique
- Vendredi 28 mars 2025 - 08:27
La page de l'élection du bureau définitif de l'Assemblée provinciale du Kwilu pourra être définitivement tournée ce vendredi 28 mars 2025, après plus d'une année de léthargie au sein de cette chambre parlementaire. Le scrutin est prévu ce vendredi pour chacun des postes du bureau.
Au total, 11 candidatures ont été déposées pour les cinq postes à pourvoir. Celui qui était président du bureau d'âge, Oscar N'saman, veut briguer la présidence du bureau définitif avec pour challengers les élus d'Idiofa et de Masimanimba, Claude Kumpel et Félicien Lupemba, ce dernier était rapporteur du bureau de la législature passée.
Paulin Kiyankay, vice-président de la législature de 2018, veut également revenir au même poste et devra se le disputer avec l'élu de Bulungu, Serge Maseka.
Cependant, l'élu de Bandundu, Désiré Iyemvela, sera élu par acclamation puisqu'il est le candidat unique au poste de rapporteur. Deux candidats sont en lice pour le poste de rapporteur adjoint : les députés provinciaux David Mbanza Livingstone et Fulume Muleu.
Les élus d'Idiofa, de Kikwit et de Bulungu, Bonaventure Kipalamoto, Joël Ibilaba Mpia (rapporteur du bureau d'âge) et Sylvain Diasso Muyanga, vont se disputer le poste de questeur.
Décrispation politique
Le blocage du renouvellement des institutions pourra être levé à partir de l'élection des membres du bureau définitif. Celle-ci est préalable à l'organisation, par la CENI, des élections des gouverneurs et des sénateurs, dont la campagne débute ce 29 mars, avec le vote prévu le 2 avril prochain.
La province du Kwilu a été dirigée par un gouverneur intérimaire pendant plus d'une année, à la suite d'une crise profonde survenue à l'aube des élections de décembre 2023. L'annulation des résultats et du scrutin à Masimanimba a été le point de départ. Le report à répétition des élections par la CENI, faute de moyens, a significativement contribué à l'instabilité institutionnelle, avant que le scrutin ne soit finalement organisé en décembre 2024, soit une année plus tard.
Jonathan Mesa
