Sénateur Risch (USA): « l’échec de l’administration Biden à demander des comptes pour les violations passées en RDC a encouragé les acteurs responsables de cette nouvelle série de combats »

Jim Risch
Jim Risch/Photo droits tiers

Le sénateur américain Jim Risch (R-Idaho), président de la Commission des relations étrangères du Sénat, a critiqué vendredi l’administration Biden pour son incapacité à demander des comptes aux parties impliquées dans les violations passées en République démocratique du Congo (RDC).

« L’échec de l’administration Biden à demander des comptes pour les violations passées a encouragé les acteurs responsables de cette nouvelle série de combats », a-t-il déclaré dans un communiqué, en réaction à l’avancée des rebelles du M23 vers Goma, capitale régionale du Nord-Kivu.

Risch a exhorté le M23 à cesser son avancée sur Goma, appelant toutes les parties au conflit à mettre fin aux hostilités, à rétablir un accès humanitaire sans entrave et à respecter leurs engagements dans le cadre du processus de Luanda.

Le sénateur a rappelé que le conflit dans l’est de la RDC a déplacé des millions de personnes, causé des atrocités généralisées, notamment contre les femmes et les enfants, et déstabilisé une région essentielle à la sécurité économique régionale et américaine.

Les États-Unis ont régulièrement accusé le Rwanda de fournir un soutien militaire direct au M23, une position appuyée par des rapports d’organisations internationales et d’agences de l’ONU.

Le 24 janvier, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a condamné l’offensive du M23 et demandé au groupe de se retirer des zones occupées et de respecter l’accord de cessez-le-feu signé le 31 juillet 2024. Guterres s’est également dit préoccupé par les rapports récents signalant une présence militaire rwandaise en RDC et un soutien continu au M23.