RDC : 290 blessés à l’hôpital de Ndosho, 14 au HGR de Minova, 3 sites de déplacés bombardés

L'équipe chirurgicale du CICR et de l'hôpital CBCA Ndosho, à Goma, opère un blessé par arme. Photo Jonathan Busasi/ CICR
L'équipe chirurgicale du CICR et de l'hôpital CBCA Ndosho, à Goma, opère un blessé par arme. Photo Jonathan Busasi/ CICR

Les affrontements entre les FARDC et le M23 dans l’est de la République démocratique du Congo continuent de provoquer des blessés et des déplacements massifs, aggravant la crise humanitaire, selon des informations partagées par OCHA.

Le 24 janvier, l’hôpital de Ndosho à Goma recensait 290 blessés, dont 90 civils, pour une capacité totale de 147 lits, malgré les renforcements opérés par des partenaires humanitaires ces derniers jours. La majorité des blessés, provenant des zones de combats actifs, souffrent de blessures par balles ou d’artillerie.

À Minova, les affrontements des 22 et 23 janvier ont fait 14 blessés, pris en charge au Centre hospitalier de Bulenga et à l’Hôpital Général de Référence de Minova, grâce au soutien médical de partenaires humanitaires.

Le 19 janvier, des bombes auraient frappé les sites de déplacés de Mater-Dei et Kisoko, près de l’Hôpital Général de Masisi et d’une base humanitaire. Une fille a été tuée et deux hommes blessés par des éclats de projectiles.

Le 20 janvier, deux bombes seraient tombées près du site de Kitagala, à Minova, causant la mort de deux enfants.

Le 21 janvier, des projectiles de longue portée auraient touché les zones d’accueil de Nzulo, entre Sake et Goma. Trois bombes ont détruit cinq abris de fortune dans le site de déplacés Nzulo 1, provoquant une panique importante et des déplacements massifs vers Goma.

La fermeture de plusieurs routes dans les zones de combat pousse les déplacés à emprunter des embarcations de fortune sur le Lac Kivu. Ce recours aux voies lacustres expose les populations fuyant les violences à des risques de noyade, alerte OCHA.