Jacky Ndala, ancien président des jeunes du parti Ensemble pour la république est cité à comparaître ce mardi 5 novembre devant le tribunal de Paix de Kinshasa/Kinkole. La citation directe émane de la République Démocratique du Congo, lui a été adressée, le 1er novembre 2024. Il est reproché à ce militant d’Ensemble d’avoir tenu sur les réseaux sociaux, les propos ci-après :
« ...un groupe de gens sont arrivés dans ma cellule et m'ont demandé de remettre le masque, j'ai refusé et j'ai trouvé que c'était suspect. Ils sont répartis pour revenir après et rouvrir la cellule et me brutaliser. Sincèrement, je n'ai pas compris ce qui se passait ce jour-là, en ce moment, je ne comprenais pas. Ils m'ont donné des coups, ils m'ont violenté, ils m'ont sodomisé et le matin, je ne comprenais pas, en fait, je ne réalisais pas, je ne sais pas si j'étais drogué ou j'étais hypnotisé; je me suis réveillé sans comprendre ce qui se passait. J'étais dans un état déplorable, une humiliation incroyable, j'ai laissé mon honneur dans cette cellule... mais à ma grande surprise, c'est cette dame qui sort dans une vidéo, faisant des déclarations se vantant d'être le commanditaire de cette action, avoir payé de l'argent à nos services de sécurité pour me foutre la honte. Je ne mérite pas ça, je suis dans l'obligation de rompre le silence; je ne le fais pas pour moi, mais pour de nombreux congolais qui sont peut-être passés par là, qui ne savent pas affronter cette réalité...».
À en croire la République, ces déclarations sont fausses et constituent une infraction de propagation des faux bruits, et causent énormément préjudice. C’est ainsi que la République demande au tribunal de condamner le prévenu au maximum de peine prévue par la loi et 1000 dollars USD de dommages-intérêts.
RDC : Jacky Ndala confirme au parquet sa plainte pour viol