Le président de la République, Félix Tshisekedi, qui séjournait dans la ville de Kisangani en province de la Tshopo en vue de l'inauguration de l'aéroport de Bangoka, a remis des engins constitués des tracteurs, des matériels aratoires, des engrais et semences au gouverneur de la province pour la matérialisation de la campagne agricole, lancée en grande le 17 octobre, à Kinshasa.
Cette activité s'est déroulée en présence d'une délégation des ministres, en l'occurrence de celui de l'agriculture et sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, qui a par ailleurs supervisé l'opération de transport et de réception de ces matériels, engrais et semences.
« À ce jour, nous avons apporté l'appui de près de 20.000 hectares de culture à travers la province de la Tshopo. Par rapport à cette superficie, ce sont principalement les coopératives agricoles qui sont à l'œuvre car possédant l'idée de produire en grande quantité pour nourrir la population », a expliqué Grégoire Mutshail.
Félix Tshisekedi a remis un total de 942 ml des semences de maniocs, 200.000 kilogrammes des semences de maïs, 220.000 kg de celles du riz... 50kg d'engrais DAP, 2000 tonnes de NPK, des tracteurs et accessoires : 5 CASE IH, des vélos, houes, râteaux, pelles, pioches et autres instruments des travaux champêtres en grand nombre.
Le gouvernement, lui, livre des matériels bien avant le lancement de cette grande campagne agricole 2024-2025, avec la création d'une commission de suivi pour en assurer le déroulement dans les provinces. Le ministre d'État chargé de l'agriculture et sécurité alimentaire a conduit des réunions avec les responsables des structures provinciales de l'agriculture notamment le Senasem et l'Onapac, au cours desquelles il encourage une agriculture à même de produire de l'argent et facilitatrice du développement de la RDC.
Lors du lancement de ladite campagne, le ministre avait pris l'engagement de faciliter l’installation d’au moins soixante mille hectares (60 000 ha) de cultures sur toute l’étendue de la RDC en raison de deux mille à trois mille( 2000 à 200) hectares par province. Cette vaste vision sera appuyée par les partenariats public-privé (PPP), misant sur les coopératives agricoles, les agropoles, les fondations et entrepreneurs agricoles.
Samyr LUKOMBO