RDC : la Banque mondiale réaffirme son engagement à accompagner les réformes au sein de l'administration publique

Photo d'illustration
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Le vice-premier ministre chargé de la fonction publique s'est entretenu, ce mardi 8 octobre 2024 à Kinshasa, avec Albert Zeufack, directeur des opérations de la banque mondiale pour l'Angola, la Burundi, la RDC et São tomé et Principe, autour de la question liée à l'amélioration de la gouvernance en RDC.

Ce représentant de la banque mondiale a loué la fin des travaux d'enregistrement, de certification des listes des fonctionnaires et leur apurement qui, pour lu, est une étape essentielle pour la maîtrise des effectifs, de la dépense publique et de la masse salariale au pays. Ce sont ces éléments qui poussent la banque centrale à accompagner de nouveau le ministère de la fonction publique dans ces réformes, après des échecs dans des projets antérieurs.

« Nous avons discuté des questions qui sont essentielles pour l'amélioration de la gouvernance en République Démocratique du Congo. Vous savez la banque mondiale finance le projet d'amélioration des recettes, projet que nous appelons «encore», qui finance le travail qui vient de se terminer, à savoir l'enregistrement, la certification des listes des fonctionnaires, l'apurement de ces listes, qui est une étape essentielle à la maîtrise des effectifs, mais aussi à la maîtrise de la dépense publique et de la masse salariale. Ces éléments sont non négociables dans un processus de réforme de la fonction publique. Nous sommes heureux d'accompagner le ministère de la fonction publique dans cet effort de réforme qui est colossal», a annoncé Albert Zeufack au sortir de son échange avec Jean-Pierre Lihau.

La banque mondiale ne tarit pas d'éloges à l'endroit du VPM de la fonction publique pour cet élan de réforme qui, clairement, marque une trajectoire différente dans les réformes dans ce domaine.

« Dans le passé, la banque mondiale a soutenu des projets de réforme de la fonction publique, qui n'ont pas marché. Nous sommes heureux de voir aujourd'hui qu'il y a des progrès significatifs, et sommes heureux de continuer à supporter ça», a-t-il souligné.

Les deux personnalités ont, par ailleurs, discuté au sujet de la nécessité d'une nouvelle politique salariale, exigée par le chef de l'État, et ont exploré de quelle manière la banque mondiale peut supporter ce travail pour continuer à soutenir le «gouvernement dans cet effort d'une politique salariale, qui soit plus équitable, incitative pour les fonctionnaires et permettre aux agents du secteur public de vivre décemment», a-t-il soutenu.

Samyr LUKOMBO