Lutte contre la violence scolaire en Afrique francophone: Ipas lance un projet pour une scolarité sûre et inclusive

Photo/ droits tiers
Photo/ droits tiers

L'organisation non gouvernementale Ipas a lancé le 26 septembre un projet visant à rendre les écoles plus sûres et inclusives pour les jeunes filles en Afrique francophone, en particulier les adolescentes enceintes, les filles mères et les jeunes non conformes au genre. Ce projet de trois ans, qui concerne la RDC, la Côte d'Ivoire et le Mali, vise à mieux comprendre et à combattre la violence et la discrimination dans les établissements scolaires.


L’objectif principal est de mieux comprendre les expériences de ces jeunes filles dans le système éducatif, en identifiant les obstacles qu'elles rencontrent et les formes de violence qu'elles subissent afin de développer des solutions concrètes pour créer des environnements scolaires plus sûrs et plus inclusifs.

Les résultats de ce projet permettront :
- D'améliorer les politiques éducatives pour mieux protéger les jeunes filles
- ⁠De sensibiliser l'opinion publique à cette problématique
- ⁠D'inspirer d'autres initiatives en Afrique et dans le monde pour une scolarité sécurisée et inclusive

Ce projet est porté par un consortium d'organisations, dont l'Université d'Abidjan, l'Université de Kinshasa et les bureaux d'Ipas dans les trois pays. Cette collaboration permettra de mieux adapter les solutions aux contextes spécifiques de chaque pays.

Pourquoi ce projet?

Dans de nombreux pays, la violence basée sur le genre et la discrimination empêchent trop de jeunes filles de poursuivre leurs études, explique Ipas. Ce projet vise à combler un manque de données probantes et à proposer des solutions concrètes pour améliorer la situation des adolescentes qui ne sont pas scolarisées en raison d’une grossesse, des filles mères et des jeunes non conformes au genre. En offrant un environnement scolaire plus sûr et plus inclusif, Ipas ainsi que ses partenaires veulent permettre à toutes les jeunes filles de réaliser leur plein potentiel.


Nancy Clémence Tshimueneka