Après les vacances, c’est la rentrée. Les élèves retrouvent le chemin de l’école, les passionnés de la culture quant à eux, retrouvent le chemin de l'Institut Français de Kinshasa (IFK), qui relance ses activités culturelles à partir du vendredi 13 septembre prochain. Une palette d’arts et de culture sera au rendez-vous jusqu’à la fin de l’année.
L’institut français est l’un de ces endroits emblématiques qui promeut la culture congolaise, un lieu culte où l’art vit et sévit. Depuis plus de 20 ans, la Halle de la Gombe accueille diverses activités culturelles et artistiques, de la sculpture à la bande dessinée, en passant par la peinture, la photographie, la danse, le cinéma, le théâtre, la musique ou encore le slam.
La nouvelle saison sera lancée avec un festival de danse. Ce festival, dénommé “Bosangani”, se tiendra sur deux jours, les 13 et 14 septembre, avec des spectacles gratuits pour le public. La soirée d'ouverture, prévue à 18h30 dans la Grande Halle, mettra en vedette : Le Royaume Kongo avec 40 danseurs, offrant une représentation vibrante des traditions culturelles congolaises.
L'Institut Français de Kinshasa reprend du service et vous donne rendez-vous à la 4ème édition du FESTIVAL DE DANSE BOSANGANI.
Programmes :
Vendredi 13 septembre // 18h30 // Grande Halle // Entée gratuite
Samedi 14 septembre // 18h30 // Petite Halle // Entée gratuite— institut français de kinshasa (@halledelagombe) August 30, 2024
Elie Autin présentera « Présage », une œuvre qui promet de capturer l’attention par sa profondeur artistique. Tina Bokata clôturera la soirée avec « Ndelo », une performance qui explore les thèmes de l’identité et de l’appartenance.
Le deuxième jour, à 18h30 dans la petite Halle, le public pourra apprécier Léonce Noah avec « Dézolé du Xilence », une pièce qui questionne les silences dans la vie. Amigo Bonaza présentera « Le Corps Objet », une exploration de la relation entre le corps et l’objet dans la danse. Guelord Vulu interprétera « Kinini », une performance dynamique qui célèbre la culture urbaine. La soirée se conclura avec un concert du Kin Orchestra, promettant une fusion de musique et de danse.
Jolie Ngemi Reymond, chorégraphe et danseuse contemporaine, urbaine et traditionnelle, est à l'origine de ce festival. Née à Kinshasa et formée à l'école Parts de Bruxelles, elle a collaboré avec divers chorégraphes à l'international. Bien qu'elle ait voyagé à travers le monde, elle reste profondément ancrée dans sa ville natale. À travers le Festival Bosangani, elle aspire à insuffler une nouvelle dynamique chorégraphique en République Démocratique du Congo.
En plus des spectacles, Jolie Ngemi animera également un atelier de danse à l'Institut Français de Kinshasa durant toute la durée du festival, offrant aux participants une opportunité unique d'apprendre directement d'une artiste de renom.
Le festival "Bosangani" en lingala signifie "se réunir", celui-ci incarne véritablement l'esprit d'unité et de collaboration. Il rassemble danseurs amateurs et professionnels, avec des performances qui transcendent le simple mouvement physique.
Une attraction phare est la performance solo "Nkisi" de Jolie Ngemi, une œuvre explorant les thèmes de la magie et de la transe. En lingala, "Nkisi" fait référence aux images sacrées et est associé aux médiatrices féminines de l'histoire congolaise. La performance de Ngemi est un mélange captivant de science-fiction et de sorcellerie traditionnelle, remettant en question les tabous sociétaux et réintroduisant le rôle puissant des femmes Nkisi.
James Mutuba