Lutte contre le changement climatique : à la tête de la délégation congolaise à Malabo, Jean Claude Tshilumbayi appelle à plus d’engagement pour protéger le bassin du Congo

Séminaire de coopération régionale interparlementaire sur le changement climatique
Séminaire de coopération régionale interparlementaire sur le changement climatique

Le premier Vice-Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo (RDC),  Jean Claude Tshilumbayi appelle à un engagement plus fort des pays d’Afrique centrale dans la lutte contre le changement climatique, notamment par la protection du bassin du Congo. Il l'a fait savoir lors du séminaire de coopération régionale interparlementaire sur le changement climatique organisé par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie du 26 au 27 août derniers à Malabo, en Guinée Equatoriale. 

À la tête de la délégation congolaise à ces assises, Jean Claude Tshilumbayi a souligné l’importance du bassin du Congo dans la régulation du climat mondial. 

« Nous avons la grande partie de ce bassin tant vanté et sur lequel se fondent beaucoup d’espoirs, sur le continent et ailleurs. Ce bassin doit jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique. L’Afrique centrale discute des questions de changement climatique, des possibilités de le réduire, et compte sur ce grand Congo qui est un pays espoir », a-t-il déclaré. 

Le parlementaire congolais a également saisi l’occasion pour dénoncer les agressions dont est victime la RDC, notamment le pillage des ressources naturelles dans le parc des Virunga par le Rwanda. 

« C’est ici l’occasion pour nous de faire passer ce message aux amis du Congo ici en Guinée Equatoriale, ainsi qu’à tous les autres pays qui sont venus participer à cette activité. Nous nous impliquerons davantage pour que cette cause triomphe parce que l’Afrique veut faire vivre paisiblement ses enfants d’aujourd’hui et assurer l’espoir pour ceux qui viendront après nous», a-t-il précisé. 

Ce séminaire, qui a réuni des délégués de plusieurs pays d’Afrique centrale, a permis de mettre en lumière des enjeux liés au changement climatique dans la région. La participation par visioconférence de Laurent Fabius, ancien ministre français des Affaires étrangères sous François Hollande, et président de la COP21, a apporté une expertise précieuse aux débats.

Bruno Nsaka