Monkeypox à Kinshasa : le gouvernement provincial envisage de nouveaux centres pour renforcer la riposte

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D'après le compte-rendu du premier conseil des ministres du gouvernement provincial de Kinshasa, l’exécutif provincial prévoit la création de nouveaux centres pour lutter contre l’épidémie de Monkeypox qui sévit en RDC. L'équipe dirigée par Daniel Bumba souhaite ainsi contribuer efficacement aux efforts de lutte contre cette maladie dans la capitale congolaise, qui compte plus de 14 millions d'habitants.

Le ministre de la Santé a exprimé ses inquiétudes lors de la réunion concernant cette épidémie de Monkeypox, qui a déjà touché 11 zones de santé de la capitale. Il a donc recommandé la création de nouveaux centres pour prévenir son expansion.

« Comme recommandation, le ministre préconise sans tarder la création de nouveaux centres de riposte, le renforcement de la surveillance aux différents points d'entrée, ainsi que l’élaboration d’un édit interdisant la commercialisation et la consommation de viandes de brousse », indique le compte-rendu de la réunion, lu par Jeannot Canon Larose, ministre de l'Éducation et Citoyenneté et porte-parole du gouvernement provincial.

Pour mieux lutter contre la maladie, le conseil a également recommandé l’intensification de la sensibilisation et de la communication sur les gestes barrières pour protéger la population, surtout en cette période de rentrée scolaire. La création d’un plan stratégique de santé scolaire pour la riposte est également envisagée.

La RDC reste l’épicentre de la variole du singe, qui a déjà fait plus de 500 décès en 2024. Depuis le 14 août dernier, le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies a déclaré l'épidémie de Monkeypox comme une urgence de santé publique en raison de la flambée des cas en Afrique. L’OMS l’a également déclarée "urgence de santé publique internationale".

Dodo Mbimba, stagiaire UNIKIN