Pour l'année 2024, les statistiques donnent 15 664 cas confirmés de Mpox et 548 décès. Les provinces les plus touchées sont l'Equateur avec plus de 5000 cas suivies du Sud-Kivu, Tshuapa, Tshopo et Kinshasa environ 10 cas. Lors d'un briefing presse jeudi, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale Roger Kamba est revenu sur l'importance du vaccin pour faire face aux maladies virales.
Selon lui, la République Démocratique du Congo a besoin de près de 3 millions de doses de vaccin pour 2,5 millions de personnes tout en insistant sur l'importance de la prévention".
"La vaccination est une des solutions mais ce n'est pas la seule solution. La première solution c'est la prévention, c'est d'éviter la maladie, quand on a la possibilité d'éviter il faut l'éviter. Il faut vacciner, nous avons déjà dans notre plan stratégique défini des besoins en vaccin, maintenant il faut accéder à ces vaccins qui sont très cher, c'est pour cela que le CDC Africa a décidé de communiquer là-dessus pour que tout le monde se mobilise. Nous avons besoin d'à peu près 3 millions de doses de vaccins parce que nous estimons que si nous vaccinons un peu plus de 2 millions, 2 millions 500 mille personnes dans notre pays on pourrait stopper la maladie. Mais si on doit vacciner ces 2 millions 500 personnes, on a besoin de 3 millions 500 mille doses. Parce qu'il y a un vaccin qu'on peut donner chez les enfants, c'est en deux doses et le vaccin chez les adultes c'est en une dose, ce qui fait qu'on a besoin d'à peu près 3 millions 500 mille doses", a fait savoir le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale.
Faisant allusion aux déclarations de Africa CDC et de l'OMS, Roger Kamba salue la position de la communauté internationale qui commence à prendre au sérieux la problématique de Mpox.
"C'était important de demander à la communauté internationale de se réveiller. Nous allons avoir accès aux vaccins, nous avions même déjà demandé parce qu'il y a un vaccin Japonais, un vaccin américain. Le vaccin ne résout jamais tout le problème, comme je dis on va vacciner 2 millions 500 mille personnes si on a toutes les doses mais on ne va pas vacciner tout le Congo mais ça veut dire qu'il y a d'autres mesures que l'on doit prendre", a indiqué le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale
Le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies (CDC Africa ) a déclaré mercredi 14 Août 2024, l'épidémie de MonkeyPox ou Variole du signe comme étant urgence de santé publique au regard de la flambée des cas sur le continent Africain. Il en est de même pour l’OMS qui a déclaré le Mpox " une urgence de santé publique internationale".
Dans sa stratégie de riposte, le gouvernement de la République via le ministère de la santé publique, hygiène et Prévoyance Sociale veut s’appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l’épidémie de Monkeypox (Mpox).
Clément MUAMBA