JO/Paris 2024: «Je suis prête pour la compétition et je n’attends que le jour du combat» (Brigitte Mbabi)

La pugiliste congolaise Brigitte Mbabi fera face à la thaïlandaise Janjaem Suwannapheng, classée tête de série n°8 dans cette compétition chez les moins de 66Kg. 

Comme tous ses coéquipiers athlètes qui participent à ces Jeux, la lushoise n’a pas effectué une préparation adéquate mais l’espoir est de mise parce qu’elle est allée chercher sa qualification à Bangkok en Thaïlande, le pays de son adversaire. Le fait d’avoir participer à plusieurs compétitions internationales lui de la maturité pour aborder ce combat en confiance. 

«J’étais super heureuse de cette qualification à Bangkok qui permet aujourd’hui de me retrouver ici. J’étais surprise et en même temps contente quand on m’a appris que j’allais être porte-étandard pour la cérémonie d’ouverture parce que je m’y attendais le moins. Je n’ai pas encore visionné totalement mais nous nous sommes croisées dans la salle à l’entraînement. C’est une bonne boxeuse mais avec tout ce que j’ai comme connaissance, je ferai de mon mieux pour remporter ce 1er combat. Je suis prête pour la compétition et je n’attends que le jour du combat», nous a-t-elle déclaré. 

Le staff technique reste confiant malgré les difficultés connues tout au long de la préparation. Une mentalité leur a été inculquée et c’est aux athlètes de la mettre en pratique sur le terrain. 

«Dans ma tribu, nous n’avons peur de personne et c’est ce que je leur ai inculqué. Mais je pense qu’elle va passer ce tour mêmement pour Brigitte Mbabi qui se développe avec une vitesse impressionnante. Nous sommes venus défendre notre pays et nous le ferons avec nos cœurs. Nous sommes venus arracher une médaille parce que nous croyons en nous», nous a dit Toussaint Lofanga, le directeur technique national de la fédération congolaise de boxe. 

Tout a été dit lors de la préparation de ces jeux et le moment est venu pour les athlètes de tout donner pour faire honneur à la République en faisant abstraction de tout ce qui s’est passé avant.

Michel TOBO depuis Paris