Le judoka congolais Arnold Kisoka s’est incliné pour son entrée en compétitions devant l’isralien Yam Wolczak par immobilisation. C’était ce samedi 27 juillet à l’Arena Champs de Mars situé au 7ème arrondissement de la capitale française.
C’est une déception certes mais qui était presque prévisible au-delà de la détermination affichée par le congolais et son staff technique avant ce combat. Ce qui était tout à fait légitime bien que nous savons que la préparation a posé problème pour l’ensemble des athlètes congolais à ces Jeux. L’optimisme était permis mais la réalité a pris logiquement le dessus après ce résultat qui va servir d’expérience au natif de Kinshasa.
«J’ai commis une erreur avec le travail au sol et c’est ce que je vais demander à mes coéquipiers au pays de porter une attention particulière à cet aspect du combat. J’ai essayé d’exploiter aux maximum les points faibles de mon adversaire et j’ai marqué un point. Dans le combat debout, il n’avait pas assez d’arguments mais il m’a eu avec une petite erreur que je n’arrive pas m’expliquer. Il m’a mis au sol et m’a surpris avec une attaque pour ensuite m’immobiliser», nous a-t-il confié à l’issue du combat.
Le staff technique, de son côté, avait bien analysé l’israélien mais visiblement ce n’était pas suffisant pour arriver à faire la différence devant un adversaire qui s’est fait également au 2ème tour par le géorgien Giorgi Sardalashvili.
«C’est une défaite amère bien évidemment qui ne passe toujours pas pour le moment. Nous n’avons travaillé que durant 3 semaines et ce n’est pas clairement assez pour une préparation optimale. Malheureusement pour les congolais, nous n’avons pas compris qu’il faut donner de l’importance au combat au sol parce que sur le plan international cet aspect prend près de 70% de l’ensemble d’un combat et c’est ce qui nous manque encore», a expliqué Dady Bakoheme Biembe, l’entraineur d’Arnold Kisoka, après le combat.
C’est une 1ère expérience pour le judoka congolais qui a appris et va tenter de s’améliorer pour les prochaines compétitions à condition qu’un soutien suive pour lui permettre de se préparer en conséquence.
Michel TOBO depuis Paris