La police nationale congolaise a mis la main sur cinq présumés gangs à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga. Parmi eux, la police a identifié un bandit de grand chemin, repris de justice qui avait réussi à s’échapper en 2021 des cachots de l’ANR après avoir tué l’un des gardiens. Avec sa bande, ils étaient poursuivis pour le meurtre du député provincial du Tanganyika Sangwa Mastaki en séjour à Lubumbashi.
Sur cette liste des gangs, note les services d'intelligence de la police, il y a également la présence des casseurs de vitres ainsi que des pickpockets du quartier Matshipisha, dans la commune de Lubumbashi et du marché Mimbulu.
À l'occasion de la présentation de ces gangs ce jeudi à Lubumbashi, le vice-gouverneur, Martin Kazembe Shula, qui avait à ses côtés le ministre de l’Intérieur et Sécurité Jean-Jacques Kashiba Ntambo, a dit la détermination du gouvernement provincial de lutter contre l'insécurité et que les coupables fassent la prison et ne nuisent plus à la société.
La veille, c'est le cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, par l'entremise de la thématique bonne gouvernance et sécurité, a alerté sur la recrudescence des cas de tueries par balle par des hommes portant des uniformes de l'armée ou de la police. Bertin Tshoz qui est le responsable de cette thématique explique qu'en l'espace d'une semaine, au moins 5 personnes sont décédées à la suite de la gâchette facile.
D'autres cas de vol sont répertoriés dans quelques communes de la ville de Lubumbashi. Pourtant, depuis quelques mois, la ville du cuivre vit une accalmie totale dans le domaine de la sécurité.
José Mukendi